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 Thusia Kagetsu

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MessageSujet: Thusia Kagetsu   Thusia Kagetsu EmptyLun 7 Sep - 14:29

NOM : 花月 (Kagetsu) ou 山本 (Yamamoto) de son vrai nom
PRÉNOM(S) : Thusia (フーシア - Fūshia) ou 大助 (Daisuke) de son vrai prénom
SURNOM(S) : Aucun
ÂGE : 19 ans
ORIGINE : Japonais
ORIENTATION : Pansexuel
GROUPE : Idole
ANNÉE : Troisième année
CLASSE : C
OPTION : Littérature
Caractère

Ce jeune homme vit pour son choix de carrière.

Selon lui, il faut toujours sourire, même si l'humeur n'y est pas, toujours faire en sorte d'être chaleureux, joyeux et de bonne humeur. Mais ses apparences ne sont pas toujours coordonnées avec ses humeurs, ce qui rend parfois ses sourires froids, dénués de toute chaleur, de toute émotion positive, parfois moqueurs, dédaigneux, méprisants.
Aussi, s'efforce-t-il à être toujours calme, à ne jamais hausser la voix lorsqu'il parle, même lorsqu'il chante d'ailleurs. Il souhaite garder son calme en toutes circonstances pour ne pas faire de bêtises, même lorsque la colère lui pique la colonne vertébrale. De plus, ça ne l'empêche généralement pas de faire des bêtises.
Cependant, il arrive, rarement tout de même, qu'il perde le contrôle de lui-même. Lorsque ça arrive, c'est une véritable explosion de cris et de larmes. Il s'en prend alors à tous ceux qui se trouvent près de lui, se montrant insultant et parfois même violent. Heureusement, ces crises sont courtes et il se répand en excuses par la suite, s'en voulant d'avoir perdu son calme et montré une image aussi peu glorieuse.

Au-delà de l'image qu'il s'est fabriquée et qu'il montre aux autres, ses sentiments sont bien différents.

Ce garçon est égoïste, il préfère agir dans ses intérêts même si ça risque de provoquer du mal aux autres. Il ne montre un brin de générosité et d'intérêt qu'envers ceux qu'il considère ses amis.
Il est également très jaloux de ceux qui réussissent et n'a que peu de sympathie pour eux, même s'il en a l'air autrement. En voyant ceux qui échouent, il éprouve une énorme satisfaction qu'il cache sous un masque de compassion.
Qu'envers peu il éprouve des sentiments amicaux, il préfère rester distant émotionnellement, même si au fond il aimerait beaucoup pouvoir considérer des gens comme ses amis.
C'est aussi une véritable tête de mule. S'il y a quelque chose en tête, il fera tout ce qu'il peut pour aller jusqu'au bout. Il peut lui arriver d'abandonner, mais c'est rare et seulement s'il y a une très bonne raison.

Il n'apprécie pas ses parents, il les méprise même s'il se montre respectueux envers eux et leur parle avec un respect exacerbé qui n'a rien de naturel ni de franc.
En plus de ses parents, il méprise aussi les femmes idoles. S'il devait l'expliquer, ce serait par un discours plein de mauvaise foi.

Si un jour vous souhaitez lui faire plaisir, des fleurs seront les bienvenues, coupées ou en pot. Mais préférez-les blanches, bleues ou éventuellement rouges. Il ne méprise pas les autres couleurs, mais préfère des fleurs de ces couleurs, elles lui vont mieux au teint.

Sans être un mordu d'informatique, il est plutôt à l'aise avec les nouvelles technologies. Il possède un ordinateur portable et un smartphone avec lesquels il explore le net, écoute de la musique et parfois joue à des jeux vidéo.
Physique

C'est un garçon peu grand qui atteint difficilement le mètre soixante-six, mais qui, en revanche, est bien maigre avec ses quarante-sept kilos.

Après avoir noté sa taille, on remarque principalement ses cheveux. Ceux-ci lui effleurent les épaules, mais ce n'est pas ce qui est le plus particulier. C'est plutôt la couleur de ceux-ci que l'on remarque. D'un blanc immaculé, soyeux, semblables à une cascade de neige liquide, qu'on aurait difficilement du mal à associer à autre chose qu'à l'albinisme chez une personne de cet âge, ce que ne démentent pas ses sourcils et ses cils qui sont du même blanc. Visiblement, ces cheveux sont entretenus avec beaucoup de soin et d'attention, comme s'ils étaient un trésor inestimable.

La seconde chose que l'on remarque, lorsqu'on le croise, c'est son style vestimentaire. S'il préfère porter des vêtements blancs et bleus avec éventuellement un peu de rouge, de noir ou d'autres couleurs, ce n'est pas le plus choquant. Les vêtements en eux-mêmes semblent sortis d'une autre époque, d'un autre pays. Si, pris un a un, on saurait déterminer que tel ou tel vêtement composant la tenue vient du rayon féminin ou du rayon masculin, l'ensemble forme un tout particulier qu'on ne saurait pas forcément qualifier de masculin ni tout à fait de féminin.

Lorsqu'on s'approche de lui et qu'on peut donc voir son visage, on note sans problème ses yeux. Ceux-ci sont d'une couleur peu commune voire même étrange. Mais mise en parallèle avec la couleur de ses cheveux, celle de ses yeux semble au contraire des plus logiques. Ces yeux rouges montreront toujours les véritables émotions de leur propriétaire, véritables miroirs miniatures de son cœur. Cependant ce ne sont pas ses pupilles qui indiquent ses émotions, celle-ci sont étrangement mornes et ternes, dénuées de profondeur, de sentiments. Ses émotions sont plutôt trahies par les muscles de ses yeux, autour de ses yeux, de ses paupières, des mouvements involontaires de sa part qu'il ne remarque même pas.

Au-delà de ses yeux, son visage présente des traits fins et pourrait tout aussi bien être celui d'une femme. Il n'hésite pas à jouer là-dessus, pour s'amuser ou pour déstabiliser quelqu'un, ajoutant même une voix à laquelle il donne des accents féminins et parfois un jeu d'attitude qui ne lui est pas habituel.

En réalité, il est assez fier de son aspect physique, qu'il cultive et entretien minutieusement, prenant soin de garder une peau sans la moindre impureté, traitant le moindre bouton, le moindre point noir, la moindre plaie, avec une armée de produits de soins.
Histoire

6 août - il y a 19 ans...
Dans la salle d'attente du département maternité d'un hôpital de la banlieue de Tôkyô, un homme d'une trentaine d'années était assis sur l'une des chaises, les coudes sur ses genoux, les mains jointes, le regard fixé sur le sol alors que sa jambe tressautait nerveusement.
Une infirmière sorti d'une salle proche et s'approcha de l'homme.
"Félicitations M. Yamamoto, vous êtes père d'un petit garçon."
Quelques secondes plus tard, Nobuhisa Yamamoto avait rejoint sa femme, Mamiko dans sa chambre d'hôpital. Dans ses bras elle tenait un petit nourrisson, un garçon avec quelques poils noirs et soyeux sur le caillou, ses yeux noirs fermés dans un béat sommeil.
"Daisuke, on avait dit qu'on le nommerait ainsi. Ça te convient toujours ?" demanda la jeune femme à son mari. Celui-ci acquiesça.
En ce jour du six août, Daisuke Yamamoto venait de naître et notre histoire de commencer.

20 août - il y a 16 ans...
Les parents Yamamoto étaient assis à la table de leur salle à manger, se tenant respectivement les mains, inquiets. Leur fils de trois ans à peine révolus était assis à quelques mètres de là, dans l'espace qui leur servait de salon, sur le sol devant la télévision.
"Cette promotion tombe très mal, je sais," dit Nobuhisa. "Mais c'est une très bonne opportunité que je ne peux pas refuser."
"Je ne te demande pas de la refuser," lui répondit sa femme. "Seulement, on va faire quoi pour Daisuke, maintenant que ni toi ni moi n'avons le temps de l'emmener et le ramener de l'école ? Nous n'avons pas les moyens de payer une nounou en plus de l'école."
"Écoute, j'ai une idée. On peut très bien engager quelqu'un qui ne sera chargé que de l'emmener et de le ramener de l'école. Ça réduira les dépenses. Le matin, avant qu'on parte, on l'habille, on le prépare, et on le colle devant la télévision, tu sais qu'il n'y bougera pas."
Tous deux jetèrent un regard en direction de la télévision. Une trentaine de centimètres devant, le petit garçon baragouinait les paroles d'une chanson qui y passait, bougeant légèrement le haut de son corps de droite à gauche en rythme sur la musique, s'essayant même à reproduire un ou deux petits mouvements des bras effectués par le chanteur.
"La nounou viendra le chercher," continua le père indigne, "elle l'emmènera à l'école et le ramènera lorsqu'il aura terminé l'école et le collera devant l'écran. Tu prépares son dîner à l'avance, il sait déjà utiliser le four à micro-ondes et manger seul. Il est déjà assez autonome, il ne devrait pas y avoir de problème. Ne t'inquiète pas, bientôt on pourra lui offrir une vrai nounou."
Bien que ça ne l'enchantait guère, Mamiko accepta la proposition de son mari. C'était probablement le mieux qu'ils puissent faire.

15 mars - il y a 14 ans...
La télévision diffusait une chaîne musicale. On pouvait voir sur l'écran un Claude François rayonnant se déhanchant sur la musique, accompagné de ses Claudettes, en chantant Alexandrie Alexandra. Et juste devant la télévision, un petit garçon de presque cinq ans reproduisait la chorégraphie avec enthousiasme, en reprenant tant bien que mal les paroles dont il ne comprenait pas un mot. Il avait posé devant lui un petit miroir, pour s'assurer qu'il dansait correctement et évitait d'inverser la droite et la gauche.
Daisuke était seul dans l'appartement. Comme d'habitude ses parents rentraient tard, mais ça ne le chagrinait pas, il avait la télévision, avec ses chanteurs favoris.
Il était fasciné par ceux-ci, leur façon de chanter, de bouger, leur vie, leur public. Tous les chanteurs l'intéressaient, de toute nationalité, même s'il avait un petit faible pour les interprètes francophones, particulièrement pour Claude François, dont il connaissait déjà les chorégraphies par cœur.
La chanson se terminait à la télévision. Une autre commençait. C'était maintenant un groupe de jeunes filles japonaises qui dansaient en se dandinant à la télévision. Daisuke ne les aimait pas, comme il n'aimait pas toutes les filles japonaises qu'il pouvait voir chanter et danser à la télévision. Bien sûr, ça ne l'empêchait pas de connaître une bonne partie de leurs chorégraphies et de leurs chansons, mais son dégoût pour les personnes qui les performaient était viscérale et il n'aurait pas su l'expliquer.
Comme chaque jour, il continuait à danser et chanter devant la télévision, chanson après chanson, sans se soucier de l'inquiétude que ça commençait à provoquer à ses parents fatigués lorsqu'ils rentraient.

16 octobre - il y a 11 ans...
C'était l'un des rares soirs où la famille Yamamoto prenait son dîner tous ensemble. L'ambiance était inexistante, on n'entendait même pas la télévision, que Mamiko, la mère de famille, avait insisté pour éteindre, au grand déplaisir de son fils. Elle avait tenté de lancer la conversation, demandant à chacun des hommes de la famille comment avait été leur journée, mais elle n'avait obtenue en réponse que le minimum syndical.
Les deux parents étaient toujours fatigués de leur journée de travail et leur fils ne savait jamais quoi leur dire, à ses parents qui auraient presque pu être des étrangers.
"Père, mère, j'ai une demande à vous faire," commença Daisuke, au ravissement de sa mère et à l'étonnement de son père. La femme l’interrompit avec empressement, tournant vers lui un regard plein d'intérêt et d'amour maternel. "Dis-nous tout mon chéri, qu'aimerais-tu ? Tu sais que tu peux tout nous demander."
"J'aimerais que vous m'inscriviez dans des cours de danse."
Après cette demande, le silence s'installa pendant plusieurs secondes, le temps que les deux adultes digèrent l'information en plus de leur repas.
"C'est hors de question !" répondit Nobuhisa à son fils, d'un ton ferme laissant trahir son indignation quant à cette demande.
Sans attendre, Daisuke se leva. "Pourquoi ?! C'est injuste ! Je vous déteste ! Vous êtes les pires parents de l'univers !" fut ses mots, avant qu'il parte s'enfermer dans sa chambre, laissant ses parents tout étonnés de cette crise de colère, sans leur avoir donné le temps de répliquer.
Il ne pensait pas ces mots, en réalité, il éprouvait de l'indifférence envers ses parents, et cette affaire n'avait fait que contrarier le garçon de huit ans, sans avoir changé en rien ses sentiments envers eux. Ces deux adultes avaient toujours accepté toutes les demandes du garçon, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi, d'un coup, ce n'était plus le cas.
Le lendemain, il était inscrit dans une petite école de danse proche du domicile familiale. Pendant le reste de la soirée, Mamiko était parvenue à convaincre son mari, invoquant l'amour de leur fils, leur absence constante, que ce soit physiquement ou psychologiquement, et le fait qu'ils lui devaient bien ça.

15 novembre - il y a 10 ans...
Dans une école réputée de Tôkyô, le professeur était en train de rendre les copies à ses élèves de troisième année de primaire. Arrivant à la table d'un garçon aux cheveux noirs, il déposa dessus une feuille dont on voyait davantage de rouge et de blanc que du noir timide de l'écriture de l'élève.
"12. Vous ne vous améliorez pas, Yamamoto-kun," dit-il en regardant Daisuke avant de passer à un autre élève.
Daisuke regarda à peine sa copie. Ses notes ne l'intéressaient pas et les cris et les punitions de ses parents à cause de celles-ci lui causaient tout autant d’indifférence.
Il n'avait que peu d'intérêt pour l'école. Pendant les cours, ses pensées étaient quasi-perpétuellement tournées vers un futur où il s'imaginait en train de chanter et de danser sur scène, comme ses artistes favoris, et il n'avait qu'une obsession, rentrer le plus vite chez lui.
Et ce ne sont certainement pas les autres élèves qui l'empêcheraient de rentrer chez lui rapidement. Ceux-ci ne le fréquentaient pas. Ils ne trouvaient pas Daisuke amusant, ils ne l'aimaient pas et le laissaient dans son coin. Ce qui convenait très bien à celui-ci. Parfois il était quand même un peu jaloux de ne pas pouvoir s'amuser avec les autres, mais il s'y faisait. Après tout, il s'amusait aussi très bien tout seul.

24 juillet - il y a 9 ans...
Ce sont les vacances d'été, période bénie pour les enfants, pendant laquelle ils ont six semaines pour s'amuser comme des fous avant de reprendre l'école.
Ce soir-là, Daisuke était couché sur le ventre sur son lit, les yeux captivés par les lignes écrites par Dumas il y a trop longtemps, les pages à peine illuminées par les vacillantes lueurs de deux bougies.
Les parents Yamamoto avaient pris quelques semaines de vacances cette année-là, bien décidés à faire oublier à leur fils télévision et musique. La passion toujours grandissante de leur enfant unique les faisait craindre pour son avenir.
La petite famille était alors partie dans un chalet perdu en montagne, sans télévision ni radio, et où malheureusement l'électricité se coupait fréquemment.
Au départ, c'était un véritable cauchemar pour le garçon qui n'avait pas tardé à se plaindre et à chouiner en remarquant l'absence de son seul outil de distraction. Sa mère avait tenté de le rassurer, lui disant qu'il n'aurait pas le temps de s'ennuyer.
Mamiko réveillait chaque jour ses deux hommes pour les emmener faire une balade dans la montagne, mais rapidement, elle ne put obliger que son fils, son mari préférant passer sa matinée à dormir et le reste de la journée à se reposer et se distraire grâce à la lecture. Daisuke n'aimait pas les ballades que lui imposait sa mère, encore moins son obsessionnel bourrage de crâne sur les plantes et les fleurs qu'ils croisaient.
Jusqu'à présent il l'avait ignoré, mais sa mère est une véritable passionnée des plantes et fleurs en tout genre, et cet été, elle avait décidé de tenter de transmettre cette passion à son fils qui pourtant n'y montrait ni enthousiasme ni intérêt. Et si cela ne suffisait pas qu'elle le harcèle avec ça pendant les balades, quand ils rentraient le soir elle lui montrait diverses plantes dans une encyclopédie, sans qu'il puisse se réfugier ailleurs ni que ses couinements ne changent quelque chose.
Un soir, alors que Daisuke se plaignait encore une fois de s'ennuyer et de vouloir rentrer, Nobuhisa était à bout. Jamais n'avait-il entendu son fils se plaindre à ce point avant qu'ils viennent ici, et ça l'agaçait énormément, alors qu'il voulait se reposer enfin. Du coup, excédé, il prit un des livres qu'il avait apporté avec lui et le mit entre les pattes de son fils.
"Si tu t'ennuies, lis-ça, et que je ne t'entende plus !"
Cela ne calma pas tout de suite le garçon de dix ans qui déclamait ne pas aimer lire, sans toutefois avoir jamais vraiment essayé.
Malgré tout il s'était forcé à essayer, faute de mieux, mais sous sa mauvaise foi, il râla dès les premières pages que c'était nul. Continuant malgré tout, il commença à se sentir captivé par ce récit et même termina le livre, en demandant un autre à son père.
Celui-ci tenta de discuter avec lui de ce livre, mais Daisuke n'était pas ouvert à la conversation. Il avait trouvé une nouvelle passion dans la lecture et comptait bien l'assouvir, sous le ravissement de ses parents.

18 avril - il y a 7 ans...
Encore un soir. L'ambiance était assez froide, comme toujours, dans le logement des Yamamoto. Mamiko s'occupait à la cuisine, le repas serait bientôt prêt, Nobuhisa était sur le sofa en train de lire un livre devant la télévision qui débitait les informations nationales et internationales, Daisuke était dans sa chambre, d'où se laissait entendre sa télévision et ses éternelles chaînes musicales.
Les vacances d'il y a deux ans et la découverte de la lecture n'avait pas atténué la passion du garçon pour le chant et la danse, au grand désarroi de ses parents qui avaient peur que cette passion le détourne des aspirations qu'ils avaient pour leur fils, si bien qu'ils avaient désinscrit Daisuke de ses cours de danse, se justifiant par le fait que ces cours lui étaient inutiles car il était mauvais et ne progressait pas. Aux yeux du garçon, son professeur était simplement jalouse de lui et de son talent naturel et avait toujours fait de son mieux pour le dévaloriser et l'empêcher de progresser. La décision avait alors largement élargi le fossé entre les parents et l'enfant, ce dernier ne démordant pas de sa passion, ces derniers commençant à perdre espoir de changer leur fils.
Daisuke, dans sa douzième année, sorti de sa chambre et se mit au niveau de la table qui servait au repas, plus ou moins à égale distance de son père et de sa mère. Ceux-ci ne firent pas attention à sa présence jusqu'à-ce qu’il s’adresse à eux.
"Père, mère, j'ai à vous parler." Les deux parents se tournèrent vers lui, abandonnant ce qu'ils étaient en train de faire, leurs yeux emplis de sincère curiosité. C'était rare que Daisuke leur adresse la parole. Quand il avait besoin de quelque chose, il se débrouillait seul, ayant accès à la carte de crédit parentale, à présent bien fournie après de nouvelles promotions.
"Je vous annonce que j'ai décidé de ma futur carrière. Je souhaite travailler dans la musique."
Le couple parental fut choqué, bien qu'ils s'attendaient à ce qu'une telle nouvelle fasse son apparition tôt ou tard. Ils ne surent que dire jusqu'à-ce que Daisuke dise "Voilà, c'est tout." et tourne les talons pour retourner dans sa chambre.
Mais son père ne le laissa pas faire. Il abandonna son livre sur le sofa et attrapa son fils par l'épaule.
"Attends un peu toi ! T'es quand même pas sérieux ? La musique, c'est pas un emploi viable, il est hors de question de que tu t'engages là-dedans ! Et surtout, comment tu veux y arriver ? Tu vas faire la manche dans la rue ? Chanter dans des bars ? Ta mère et moi en avons déjà discuté, tu vas faire des études de comptabilité !"
Tout comme ses parents s'étaient attendus à la volonté de leur fils, celui-ci s'était attendu à essuyer un refus catégorique, c'est pourquoi il s'était préparé. Son père avait haussé la voix, avec une colère contenue, et ça n'avait pas manqué de contaminer Daisuke qui tentait de ne pas trop hausser la voix également.
"J'ai fait des recherches," dit-il à son père, le regardant dans les yeux. "Il y a une établissement scolaire, à Tôkyô même, qui propose des formations dans la musique. Des personnes connues y ont fait leurs études. L'établissement est très réputé. Ils acceptent les élèves à partir de 16 ans, sur concours. Je vous fais une proposition : vous me permettez de faire le concours, et si j'échoue, je ferais les études que vous voulez. Mais si je réussis, vous me laissez faire la carrière que je souhaite."
Les parents le regardèrent, surprit de sa démarche. Nobuhisa rejoignit sa femme qui s'acharnait à rattraper le repas qu'elle avait failli laisser brûler et ils discutèrent un moment en murmurant.
Daisuke restait là, les regardant sans bouger. Il était quasiment sûr d'avoir gagné. Il n'y avait que ça, et le reste serait un jeu d'enfant, pensait-il. Très confiant, il était persuadé de ne pas échouer les concours d'entrée, et même de finir dans les meilleurs.
Au bout de quelques minutes, le couple avait terminé leur conciliabule. L'homme se retourna vers le garçon et le regarda de haut.
"C'est d'accord, mais on ajoute une condition. D'ici que tu puisses passer ce concours, tu as intérêt à t'améliorer nettement en cours, avoir de bonnes notes et un bon classement à l'école et aux cours du soir. C'est compris ?"
Daisuke avait compris. Il avait gagné. Tout ce qui lui restait à faire, c'était de travailler les cours qu'il avait toujours laissé de côté.

24 juillet - il y a 5 ans...
Un nouveau soir, une nouvelle dispute. Les Yamamoto avaient reçu le relevé de notes de leur fils. Celui-ci était mauvais, très mauvais. Comme tous ceux qu'ils avaient reçus depuis que Daisuke était scolarisé.
Ils avaient espéré que le marché fait avec leur fils il y a deux ans l'aurait fait se bouger un peu, mais depuis, rien n'avait changé, ses notes ne décollaient pas, comme s'il ne travaillait pas, ce que pensaient les parents.
Pourtant Daisuke travaillait. Il s'était mis au travail instantanément, reprenant minutieusement chacun de ses cours, faisant et refaisant ses exercices, apprenant chaque leçon par cœur, travaillant chaque soir jusqu'à se donner la migraine. Mais il n'arrivait pas à faire décoller ses résultats. Il avait d'aussi mauvaises notes que lorsqu'il ne travaillait pas et ne comprenait pas comment c'était possible ni pourquoi ses cours ne voulaient pas rester dans son esprit.
Des cris avaient fusé de part et d'autre, dans une bataille où chacun des camps était sourd aux arguments de l'autre.
Daisuke, qui avant le marché ne répondait pas à ses parents lorsqu'ils l'engueulaient pour ses notes, avait commencé à répliquer, donnant aux disputes bien plus d'ampleurs qu'elles n'en avaient auparavant.
Ce soir-là encore, la dispute s'était terminée avec Daisuke partant s'isoler dans sa chambre. Il alluma sa télévision et s'assied sur son lit, regardant l'écran sans le voir, se laissant inconsciemment bercer par la musique qui s'en échappait.
Ses pensées se tournaient vers l'école dans laquelle il souhaitait entrer. Malgré ses mauvaises notes actuelles, il était toujours persuadé de finir dans la meilleure des classes. Mais si ça continuait ainsi, ses parents n'accepteraient même pas de le laisser tenter le concours. Il ne voulait pas y penser, mais il devait tout de même, sachant que ce serait probablement ce qui arriverait.
Quoiqu'il arrive, il n'avait pas l'intention de se soumettre à la volonté de ses parents. S'ils vouaient l'obliger à faire autre chose, il fuguerait. Il fuguerait et tenterait de monter sa carrière seul, grâce au public de la rue, ou dans les établissements qui accepteraient de le prendre... Il y en a qui y sont parvenus ainsi, alors pourquoi pas lui ?
Cependant, pas sous ce nom. "Daisuke Yamamoto" est un nom des plus affreux à ses yeux, il n'y a pas moyen qu'il puisse être connu en se faisant appeler ainsi. Il lui fallait en changer.
Il se mit alors à son bureau encombré de livres, de cahiers et de papier. D'un mouvement du bras, il balaya le bureau, faisant tomber sur le sol tout son contenu dans un grand fracas, le clavier d'ordinateur rebondissant sur le côté du bureau, retenu par son câble. L'adolescent se baissa vers le tas informe de fournitures de bureau et en sorti une feuille blanche froissée et un crayon de papier qu'il posa sur son bureau. Il se pencha vers sa feuille, crayon en main, et se prépara à écrire. Mais il n'écrit rien. Il ne savait pas quoi écrire, son esprit était blanc, comme cette feuille.
Se trouver un nouveau nom, à partir de zéro, était plus difficile qu'il n'espérait. L'inspiration ne lui venait pas. Frustré, il jeta un coup d'œil à la télévision derrière lui. Un groupe de jeunes chanteuses se déhanchaient sur de la musique en chantant. Daisuke détourna le regard, n'appréciant pas ce spectacle. Son regard tomba alors sur la plante en pot, suspendue à côté de la télévision. Elle bourgeonnait et dans quelques nuits elle fleurirait, pour une unique soirée, cette année. Cette plante, cette Epiphyllum Oxypetalum, était un vieux cadeau de sa mère. Elle avait fleurit le soir de sa naissance, raison pour laquelle Mamiko avait voulu la mettre dans la chambre, invoquant comme raison qu'elle lui était destinée. Cette fleur était également nommée fleur de lune, belle la nuit, belle sous la lune, reine de la nuit... Tandis que son esprit divaguait sur cette plante et ses noms, une idée survint. Sur le papier il jeta plusieurs mots clés pouvant se rapporter à cette fleur. Avec ces différents mots, il fit plusieurs associations, prenant un kanji et le plaçant avant ou après un autre, et regarda ce que ça donnait, si ça lui plaisait. Au bout d'un moment, une des associations retint l'attention de Daisuke. À partir de ce moment, il ne se ferait plus appeler "Yamamoto", son nom de famille serait "Kagetsu".
Mais pas "Daisuke Kagetsu", ça non. Son prénom aussi il voulait le changer. Il commença à faire des recherches. Instinctivement, il avait pris son nouveau nom de famille comme point de départ et était parti dans les voies que lui proposaient le deuxième caractère composant son nom, la Lune. Partir dans le premier caractère, la fleur, n'était pas intéressant à ses yeux. Il trouvait les noms de fleurs des noms trop communs et ce n'était pas ce qu'il recherchait.
Rattrapant le clavier qui pendait au côté du bureau, il sorti son ordinateur de veille et fit des recherches sur Internet. Après être parti dans plusieurs directions en rapport avec la Lune, des cratères de celle-ci aux différents noms à travers les langues en passant par les noms des mers, des vallées et des monts lunaires, sans avoir trouvé son bonheur, il explora un peu plus large, passant en revue les constellations puis les noms des étoiles les composants. Il trouva son bonheur dans la constellation du loup. Le nom qui lui tapa à l'œil était "Thusia", celui de la troisième étoile la plus brillante de la constellation du loup.
Voilà. À présent, "Daisuke Yamamoto" n'existera plus que sur les papiers officiels. Maintenant il se ferait appelé "Thusia Kagetsu".

06 novembre - il y a 5 ans...
Au cours du soir, l'excitation était palpable. Le professeur avait même déjà réclamé plusieurs fois le calme.
Tous les élèves lançaient des coups d'œil vers le nouvel élève et discutaient entre eux à son sujet. Ses cheveux étaient blancs comme neige et ses yeux rouges comme deux airelles. Un albinos, comme dans les animés et les manga, comme on n'en voit que rarement ! Rien d'étonnant à ce que tout le monde soit curieux !
"Hum... Pardon... Hum... Est-ce que je peux te demander ton nom...?" dit une jeune fille, manifestement plus jeune que lui, gênée, les joues rouges, s'étant exprès levée de sa place pour parler à ce nouvel élève.
Celui-ci se tourna vers elle, sans se lever de sa chaise, et lui sourit. "Bonsoir. Je me nomme Thusia Kagetsu. Puis-je connaître le nom de la personne à laquelle j'ai l'honneur de me présenter ?"
Thusia, anciennement nommé Daisuke, n'était pas un nouvel élève dans cet établissement proposant des cours du soir, au contraire, il n'avait jamais changé d'établissement pour ses cours du soir depuis qu'il y avait été inscrit à ses 5 ans. Cependant, personne ne l'avais jamais vraiment remarqué. Comme toujours, il était toujours resté dans son coin et n'avait parlé à personne. De plus, Daisuke n'était pas une personne qui avait l'air plus intéressante qu'une autre, au contraire de Thusia et de son albinisme qui intriguait et faisait parler.
Il avait opéré une transformation physique spectaculaire en une soirée seulement, même si celle-ci avait été préparée pendant quelques mois. Tout d'abord, il avait acheté de nouveaux vêtements et des lentilles de couleur rouge sur Internet, grâce à la carte bleue de ses parents dont il connaissait le nom par cœur. Sa garde-robe avait totalement été refaite mais il avait conservé son ancienne garde-robe pour effectuer une transformation instantanée lorsqu'il l'aurait décidé.  Les lentilles qu'il avait achetées, il lui avait fallu prendre le temps d'apprendre à les mettre, ce qui n'était pas facile lorsque ses yeux noirs refusaient tout simplement de porter les lentilles, puis de s'habituer à les porter régulièrement. Ce fut le plus difficile, mais une fois que ce fut fait, le reste de la métamorphose qu'il souhaitait faire pourrait être effectuée. La dernière étape était de se décolorer les cheveux. Après maints traitements, la couleur noir de ses cheveux avait laissé place à un blanc similaire à celui des pétales d'une Epiphyllum Oxypetalum.
Thusia était à présent un albinos. Même si c'était fabriqué de toute pièce, il était bien décidé à clamer qu'il avait toujours été ainsi.
Bien entendu, ses parents ne furent pas ravis de voir une telle transformation. Ils étaient choqués et en colère, déjà qu'ils n'avaient toujours pas digéré la volonté de leur fils de changer de nom. Thusia s'était attendu à cela, mais au lieu d'entrer dans le jeu de ses parents en leur répondant en haussant la voix jusqu'à finir par crier, il leur répondit sur le ton le plus calme qu'il pouvait, sans hausser la voix, agrémentant ses répliques acerbes de sourires qu'il ne pouvait empêcher d'être sarcastiques voire moqueurs. Se cantonner au calme était difficile, mais il ne doutait pas qu'avec le temps, il en aurait davantage l'habitude.
Autre conséquence à laquelle Thusia s'était attendu : l'intérêt que les autres  lui portaient. Ce n'était pas la première fois qu'on l'abordait aujourd'hui. Alors qu'avant il restait toujours dans son coin et que personne ne le remarquait, à l'école on lui avait, aujourd'hui, adressé plusieurs fois la parole sans le reconnaitre, il avait même été rapidement inclus dans un petit groupe de camarades pour le déjeuner, ce qui l'avait étonné, car c'était bien la première fois qu'il ne déjeunait pas seul.

21 janvier - il y a 3 ans...
Thusia venait de rentrer des cours du soir et traversait le logement pour se rendre dans sa chambre, mais il se fit stopper net par une parole de sa mère qui était rentrée tôt et préparait le dîner.
"Daisuke, on t'a trouvé une école de comptabilité pas loin. Elle a une bonne réputation et si tu consens enfin à travailler, ce que tu as intérêt à faire, elle saura te garantir un bon travail. Il y a le dossier d'inscription sur la table, remplit-le."
Le jeune homme regarda le dossier sur la table. Que sa mère ne l'appelle pas par son nouveau nom ne l'embêtait plus, il avait l'habitude. Par contre il ne s'était pas attendu à ce que ses parents aient déjà tout prévu sans lui, sans même lui en parler, lui était comme un coup de massue à l'arrière du crâne.
Il avait eu 16 ans et la rentrée scolaire était pour bientôt. Thusia savait qu'il avait échoué à tenir sa part du marché et que ses parents ne le laisseraient pas aller dans l'établissement qu'il souhaitait. Cependant il ne pouvait pas abandonner, il s'y refusait.
"Mère, non que je souhaite revenir sur notre vieux marché, mais je souhaiterais que père et vous me laissiez tout de même tenter le concours d'entrée," dit-il à sa mère. Celle-ci répondit, après quelques secondes, qu'elle en discuterait avec son mari lorsqu'il rentrerait, mais qu'il devait tout de même remplir le dossier.
Il se mit donc à table et commença à compléter le dossier, à contrecœur. Bien entendu, le nom avait déjà été rempli par sa mère et ce n'est pas celui qu'il souhaitait diffuser.

23 mars - il y a 3 ans...
C'était un moment décisif mais il n'y avait aucune tension dans le logement de la famille Yamamoto. Chacun était persuadé de savoir le résultat qui se trouvait sur la feuille contenue dans l'enveloppe que tenait Thusia.
Les deux parents avaient à peine discuté de la demande de leur fils entre eux. Ils étaient rapidement parvenu à se mettre d'accord sur le fait de le laisser tenter le concours, étant persuadés qu'il se planterait royalement et espérant que ça le ferait revenir les pieds sur Terre.
Maintenant était venue l'heure des résultats. L'enveloppe était arrivée dans la boîte aux lettres ce jour même et Thusia s'était vite dépêché de s'en emparer. Il était véritablement certain d'avoir réussi le concours et que ce papier lui dirait qu'il serait en classe S.
Fort de ses convictions, il s'était assis à la table familiale et ouvrait l'enveloppe, sous l'attention de ses parents. Il sorti la feuille de l'enveloppe avec un grand sourire et ne put empêcher son regard d'être accroché par la lettre qui était imprimée.
"C" dit-il à haute voix.
Son visage se décomposa, de même que celui de ses parents. La déception était grande des deux côtés, mais pas pour la même raison.
Thusia avait été persuadé d'être dans une meilleure classe que ça. Il espérait S, A à la rigueur, mais certainement pas C. Il prit presque ça comme une insulte, comme si on lui disait qu'il ne valait rien, que l'immense talent qu'il croyait avoir n'était en fait qu'un niveau d'amateur médiocre. Ça lui était difficile à avaler, mais au moins, il était pris dans l'établissement.
Et c'était justement ça qui horrifiait ses parents. Jamais ils n'auraient cru que leur fils puisse avoir les compétences pour réussir ce concours, surtout après qu'ils se soient décarcassés pour trouver une école de comptabilité qui prenait les élèves peu importe leur niveau.
Mais ils avaient promis que s'il y parvenait, ils l'enverraient là-bas, et ils avaient leur honneur, contrairement à leur fils, ils avaient l'intention de tenir leur promesse.

Aujourd'hui...
Thusia a entamé sa troisième année et a à présent dix-neuf ans. Il ne se déplait pas à Saotome, même s'il n'a pas d'amis. Ce n'est pas une nécessité, selon lui, d'avoir des amis, même s'il se sent parfois un peu seul. L'important à ses yeux est de se rapprocher un peu plus de son objectif.
Depuis qu'il était entré à Saotome, Thusia n'avait plus revu ses parents. D'un commun accord, il avait été décidé qu'il serait interne à l'établissement et qu'il y resterait même pendant les vacances. Il n'avait aucune envie de revoir ses parents et se doutait qu'il en était de même de leur côté.
En première année, il est rapidement devenu évident à Thusia que tout ce qu'il croyait savoir faire n'était que de vent, et que, pire que de devoir commencer à zéro, il devait partir de bien plus loin que les autres, à cause des mauvaises bases et des mauvais réflexes dont il devait apprendre à se défaire encore aujourd'hui.
Malgré ça, il avait tout de suite décidé d'améliorer au mieux ses résultats. Il assistait à tous les cours, faisant des efforts surhumains pour être attentif tout au long et pour retenir le maximum. Il travaillait comme un forcené, révisant ses cours et faisant des exercices jusqu'à tard la nuit, quitte parfois à manquer de sommeil le lendemain. Ce rythme était épuisant et difficile à suivre, mais pour le moment il y arrivait encore, même s'il lui arrivait de piquer du nez pendant les cours. Comme par le passé, les efforts qu’il fournissait ne donnaient pas beaucoup de résultats, ce qui le décourageait un peu. Il y a tout de même un peu d'amélioration, mais celle-ci est timide et qu'après énormément d'acharnement.
Et de l'acharnement, si Thusia en fait preuve dans son travail, il aimerait beaucoup, au fond de lui, que les autres en fassent aussi preuve dans les relations qu'ils voudraient établir avec lui. Instinctivement il ne se laisse pas facilement approché, même s'il n'est pas méchant. Mais il n'invite pas forcément à renouveler les contacts, surtout lorsque les personnes qui l'abordent sont plus talentueuses que lui, ce qui constitue la grande majorité, Thusia étant parmi les plus mauvais élèves de sa classe.
Les concours d'entrée en deuxième et troisième année lui avaient apporté énormément de stress, car à présent conscient de ses capacités réelles, il se savait extrêmement mauvais et avait peur de les rater et de devoir quitter l'école et son rêve qui n'avait jamais été aussi près.
Cependant, miracle ou chance, il parvint à passer ces deux concours, si bien que le voilà maintenant en troisième année, déjà en train de pousser son corps dans ses retranchements pour parvenir à son rêve de devenir une star de la musique.

PSEUDO : Thyerus
ÂGE : Error 426: Upgrade Required
PERSONNAGE SUR L'AVATAR : Orpheus — Reine des Fleurs
COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM : Top-Site
AUTRES : Miaou ! ฅ^● ω ●^ฅ J'en ai mis du temps à écrire ça... =^x ㅅ x^= J'espère que ça ira... Et désolé d'avance à qui lira cette fiche.

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MessageSujet: Re: Thusia Kagetsu   Thusia Kagetsu EmptyLun 7 Sep - 17:57

Bienvenue à toi !

J'ai vraiment accroché à ta fiche et mes yeux sont rester collés sur l'histoire malgré sa longueur , elle est vraiment bien construite omg , et ce personnage blblblbl *3*

Bref je vais pas faire de long discours pour dire que t'es cool ! En éspèrant que tu te plaîra à Saotome et au plaisir de te voir peut être dans un RP ! ♥
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Miho Asane
Miho Asane
Thusia Kagetsu 1445277344-3

MESSAGES : 457

Mozart ? Évidemment que je connais ses dates !

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MessageSujet: Re: Thusia Kagetsu   Thusia Kagetsu EmptyLun 7 Sep - 18:12

Kyaaa ce perso *______*

Bienvenue !
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Risa Watanabe
Risa Watanabe
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MESSAGES : 1016

Infirmière Sexy

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MessageSujet: Re: Thusia Kagetsu   Thusia Kagetsu EmptyLun 7 Sep - 20:47

Bonsoir et bienvenue parmi nous pitit panda ♥

Alors alors je tiens à dire que t'as fiche est vraiment géniale, j'ai accrochée, ton personnage m'a touché sincèrement, j'avais un petit pincement au cœur pour lui ;^; Je crois que je pourrais me relire son histoire encore et encore. Tu as rempli correctement la fiche, il n'y a pas de fautes, du moins je n'en ait pas vu ^w^

En tout cas je tiens à te dire que j'ai hâte de voir l'évolution de ton personnage à partir de sa troisième année ♥ -je vais suivre ton personnage dans les moindres recoins ** //MUR//-  J'espère te revoir très prochainement pour un rp ;)

Tu peux désormais aller recenser ton avatar Et maintenant que tu fais partit de la famille il te faut rp, pour cela passe une demande, et qui dit rp dit lien alors n'oublies pas de faire ta relationship. De plus il est important que tu fasses une demande de logement histoire d'avoir un toit où dormir ! Et penses à regarder comment gagner des yens pour pouvoir t'acheter toutes sortes de choses. N'oublies pas de faire un tour du coté des news pour être au courant de tout et bien sûr la zone flood t'ouvres ses bras, mais attention aux abus ;)
Sur ce, bon rp sur le forum !


Si jamais tu as des questions ou autre, un problème quelconque ect n'hésite pas à venir m'en parler ~ :3

Bonne soirée ~ ♥
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MessageSujet: Re: Thusia Kagetsu   Thusia Kagetsu EmptyLun 7 Sep - 21:09

Merci tout le monde pour les souhaits de bienvenue !

Je suis bien heureux que ma fiche vous plaise, j'y ai mis du temps et du cœur et pour vous dire tout, c'est probablement la fiche avec la plus longue histoire que j'ai jamais faite. J'étais bien inspiré sur le coup.

En tout cas, au plaisir de m'amuser avec vous~
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MessageSujet: Re: Thusia Kagetsu   Thusia Kagetsu Empty

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