N'est-ce pas là une bonne analyse de la vie que nous menons actuellement? Du moins c'est le cas de la personne dont je vais vous compter l'histoire mais n'allons pas trop vite. Tout commença autour de l'année 1995, Emeric Wayne sorti du ventre de sa mère. Il ne le sait pas mais c'était le fils, d'un père peintre qui possédait une exposition basée en Egypte , d'une mère grande manager d'un groupe de boys band qui était populaire à cet époque. Il aurait voulu poursuivre les traces de son père comme tout “fils modèle”. Trop beau vous me direz? Cependant il fut abandonné quand il avait que 3 ans au Japon près d'une grande entreprise vers Tokyo. Pourquoi ? Surement une question d'argent, faillite des deux parents ? Il peut pas vraiment savoir vu qu'il ne les à jamais connu. Tout ce qu'on lui à laissé c'est une vielle photo de famille ou on voit son père dormir deux bébés dans les bras, et sa mère qui adorait les regarder dormir. Oui j'ai dit deux bébé car il apprit qu'il avait une soeur sur cette photo, mais bon il le la connaît pas non plus et personne ne sait ce qu'elle est devenu.
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Je suppose que la question suivante est ou est-ce qu'il a atterri ce petit métisse ? Il fut adopter pas longtemps après son abandons. Ce fut le PDG de cette entreprise qui le trouva en allant fumer sa clope du soir. Il se nommait Siméon Wayne et il venait tout juste de se marier avec une inconnue. Oui un mariage forcé par ses parents, Myo Wayne. Une femme rêveuse qui aimait le monde du spectacle plus que tout. Elle était stérile et ne pouvait avoir d'enfant, du coup avoir un beau petit garçon métisse était comme un signe de dieu pour eux.
Il grandit alors avec ses parents adoptif, il avait l'air d'un gosse de riche, capricieux, dilapidant son argent, voulant simplement vivre une vie simple dans son coin et elle était calme, posée, avait ses propres convictions.
La scolarité de Emeric se déroula sans accroc. Le jeune homme vint à être placé dans l'une des meilleures écoles de la région. Il enchaîna les bonnes notes pour l'amour que sa mère lui avait transmis car elle était tout pour lui. Les autres enfants prenaient un malin plaisir à se moquer de sa différence de peau ou son visage. Vous savez comment peuvent être ceux-ci n'est-ce pas ? Tant bien que mal, Emeric essaya de capter l'attention de son père en grandissant, que ce soit avec sa scolarité exemplaire ou ses diverses compétitions de sport, adoptant différents sports pouvant toucher son père mais celui-ci n'en tira que le minimum adéquat et encore, lorsqu'il était présent pour son fils.
Un soir, lorsque Emeric avait huit ans, celui-ci voulut aider son père d'une quelconque manière pour le travail et se dirigea vers la salle de travail improvisée à la maison. D'habitude, celle-ci était fermée à clé mais pas cette fois. L'enfant était bien trop curieux, n'ayant jamais vu la pièce ni comment son père travaillait, que faisait-il pour avoir si peu de temps pour lui ou pour sa « famille » ? Alors il poussa la porte doucement, il n'y avait personne mais tout ce qui était de plus normal a priori. Un bureau avec un ordinateur et des tas de feuilles éparpillées dessus et des classeurs à tiroirs dans la pièce. Aucune décoration particulière, c'était un endroit sobre et calme. Il se dirigea doucement vers la table, scrutant les feuilles avant de commencer à ranger une à une celles-ci jusqu'à ce que fasse irruption son père. S'en suivi un hurlement de rage, le garçon surpris lâcha le petit tas de feuille qu'il avait en main pour fixer le regard de son père d'un air inquiet. Son père n'hésita pas une seconde à lever la main directement pour lui faire rentrer dans le crâne.
La voix du père résonna dans toute la maison alors que la paire de claques que venait de se prendre Emeric résonnait dans la pièce et la douleur intense ne quittait pas son visage. Pourtant, il n'avait pas réagi comme s'il était sous le choc de l’agression. Sa mère arriva dans la pièce, constata que son mari continuait de crier sur son fils. Elle voulait calmer le jeu mais lui n'avait pas envie de rester calme. Cela faisait plusieurs années qu'il restait calme à vivre cette vie, aujourd'hui avait-il décidé d'être lui-même en bon égoïste. Il n'hésita pas à dire alors tout ce qu'il avait sur le cœur à sa femme et ensuite son regard se posa sur l'autre personne se trouvant dans la pièce.
« Toi.... J'aurais préféré ne jamais avoir eu de fils ! Tu ne sers à rien à part me mettre des bâtons dans les roues !»Message reçu 5 sur 5. Rien de plus clair ne pouvait lui sortir de la bouche, il n'avait jamais eu de considération pour son enfant mais maintenant, il était encore plus bas sur l’échelle affective de son père. Emeric était brisé mentalement, incapable de réagir par un sens ou l'autre alors que les deux adultes continuèrent leur dispute avant que l'enfant et sa mère soient chassés de la pièce.
Leur mère essaya souvent d'expliquer à son fils que son père n'était pas un homme mauvais mais qu'il était dans une mauvaise passe avec l'entreprise et qu'il était fatigué. Mais le garçon n'était pas si bête, il avait vu dans les yeux de cet homme toute la haine qu'il portait sur sa propre personne.
Il commença à se renfermer sur lui-même après avoir enchaîné les déceptions affectives de son père et de l'environnement autour de lui. Tout était lucide maintenant. Tout n'était qu'une façade n'est-ce pas ? La vie au Japon n'était plus à l'heure de l'épanouissement mais de l'endoctrinement. Les seules personnes arrivant à lui décrocher un sourire ou un semblant d'affection étaient toujours les deux femmes qui étaient restées autour de lui et qui semblaient n'avoir jamais joué la comédie avec lui. Sa mère adoptive et sa mère biologique sur la photo.
Le garçon devint rapidement un beau jeune collégien au caractère assez effacé malgré la popularité de son nom de famille et de ses traits venu d'ailleurs qui faisaient sensation auprès des élèves. Le monde l’ennuyait terriblement, chaque jour se résumait à la même chose encore et encore. Mais à force d'observer, on finit par déceler des choses sortant du quotidien. Et durant trois années donc, il s'éprit d'un malin plaisir à jouer avec la vie monotone de ses camarades de classe et à travailler à mi-temps dans divers magasins. Sa première victime fut celle qui resta le plus longtemps en sa compagnie, elle se nommait Haru. C'était la première qui avait essayé réellement de sympathiser avec lui sans baver devant ses yeux d'ambre et son apparence. Chercher à déstabiliser les personnes en cherchant des réactions anodines, c'était devenu son passe-temps sans chercher à nuire à ceux-ci.
Le soir lors de l'obtention de diplôme, la famille s'était réunie autour de la table. Il était assez fréquent qu'ils soient trois mais assez rare que le chef de famille dîne en même temps que son enfant. C'est à cet instant que celui-ci choisit de lancer une petite offensive à son fils.
« je vois que tu as finalement réussi quelque chose. Bien maintenant tu vas pouvoir faire comme tout le monde. Lundi, On va t'inscrire au Lycée de commerce et tu pourras travailler dans mon entreprise.».Sa mère ne prit pas la parole, Emeric du haut de ses 16 ans, continua de mâcher la bouchée qu'il avait prise avant de s'essuyer le visage pour répondre d'un calme impassible.
« Non merci. Je n'ai pas besoin de ta pitié pour survivre ni à suivre le chemin ennuyeux et lassant que tu veux m'imposer, qui serait par ailleurs le même qui t'a été donné.... quel manque d'inventivité.... Á ce propos, je voulais vous en parler mais j'ai déjà choisi ce que je ferais de ma vie. Je pars poursuivre mes études dans l'école de maman, c'est à dire à Saotome Gakuen.»L'ambiance n'était déjà pas toute rose mais cette annonce lança un vent glacial dans la pièce. Son père le scruta d'un regard hautin alors que sa mère était quelque peu surprise de n’avoir pas été au courant. Il devait leur cacher sinon il savait qu'elle aurait quelque part réussi à l'ancrer dans cette demeure pendant un bon moment. Le reste du repas se déroula dans le silence le plus total, personne n'osait alimenter la conversation de plus belle.
Après deux semaines passées dans une ambiance digne d'une grande guerre froide dans la demeure de ses parents, le jeune homme vint à s'installer lors au pensionnat de Saotome Gakuen. N'ayant pas eu l'approbation de son paternel comme attendu, il trouva rapidement de l'aide auprès de sa mère qui lui envoya de l'argent chaque mois..
Rien ne changea en 5 ans, il avait toujours aussi peu d'amis malgré que son réseau de contact fût surchargé par les camardes de classes, ainsi que ses «petits plaisirs divertissants». Maintenant il se trouve en Master dans la classe S comme attendu venant de ses parents biologique le talent est famillial.