Aujourd’hui à l’académie, c’était une journée un peu spéciale, aujourd’hui a lieu le festival de l’école. La jeune autrichienne s’était généreusement proposée pour participer au festival, malgré sa condition grandissante de jour en jour. On lui a attribué comme charge, la responsabilité du groupe théâtre, bien entendu elle avait eu un entretien avec le directeur pour en savoir plus. C’est dans ce bureau rustique que la jeune demoiselle fut reçue. Elle devait faire en sorte de faire plusieurs petites pièces caricaturale de la vie scolaire, les rôles choisis par le directeur n’était pas un simple hasard. Il voulait que tout le monde occupe différents postes pour montrer sa vision spécifique. De plus il expliqua que s’il avait choisi ce thème de théâtre, c’est parce qu’il vise un public en particulier, les futurs élèves de l’académie. Ceux qui reçoivent l’invitation sont bien entendu les parents des étudiants, quelques privilégiés dans la population, des élèves souhaitant intégrer l’académie et bien entendu quelques médias. La jeune autrichienne sentait un poids se poser sur ses épaules, elle ne savait pas si elle serait à la hauteur, mais elle tenta de se faire confiance. C’est alors confiante qu’elle sortit du bureau du directeur et elle commença à prendre contact avec ses deux petites accompagnatrices. Elle ne les a jamais vues auparavant, elles pourront donc faire connaissance.
Risa avait réservé une salle de classe plusieurs jours à la même heure, pour pouvoir préparer l’évènement. Il faut dire que ces petites avaient beaucoup plus d’imagination qu’elle. Risa faisait part tout d’abord de scènes caricaturales de cours, de rendez-vous dans le bureau du directeur pour une histoire d’amour impossible et bien sûr une altercation avec un surveillant. C’était relativement simpliste, mais on ne peut pas dire que Risa a un esprit très créatif. Au fil du temps, le groupe des jeunes demoiselles décidèrent de l’environnement, du déroulement des pièces et bien entendu des costumes. Ils seraient simplistes également, un costume tailleur pour les professeurs et membres de l’administration, des vêtements décontractés pour le surveillant et bien entendu une tenue scolaire féminine pour les élèves.
Aujourd’hui, la jeune demoiselle s’était levée plus tôt pour arriver avant l’ouverture des portes de l’académie. Elle attendait dans la salle indiquée ses deux jeunes accompagnatrices, la veille, elle avait donnée rendez-vous dans la salle d’art, pour se préparer une dernière fois et voir s’il faut une retouche de dernière minute sur un des costumes. Quelques personnes étaient déjà présentes dans la salle, ceux qui installait la scène et bien entendu les couturières pour d’éventuelles retouches. Risa se présenta avec enthousiasme.
« Je suis Risa Watanabe, responsable des élèves pour les représentations théâtrales. C’est un plaisir de travailler avec vous, aujourd’hui. »
Elle affichait un sourire radieux, commençant alors à saluer tout le monde en attendant ses précieuses élèves.
Qui dit festival scolaire, dit rassemblement, dit vie, dit rencontre, dit amusement. Du moins, c'était le mythe de cet événement dans tous les jeux que je jouai (et un peu plus rapidement dans les livres). L'excitement crépité en moi tout comme le stress. Parce que bien sur, c'est une occasion sociale de divertissement. Et..... Pour être franche, j'étais franchement complètement perdue sur ce que je devais faire exactement. Composer une chanson? Facile, c'était pas l'émotion qui me manquait pour inventer une air de ces sensations mais..... Pour une fois, ce n'était pas ce qu'on attendait de moi.
Mon coeur se serrait presque douloureusement, mes joues devenaient de plus en plus chaud et ma respiration plus soutenue. Arriverais-je à compléter la mission qu'on m'avait donné? Aaah... Je crois que je commence à avoir de la fièvre. Mes mains suaient pendant que je repensais au message qu'on m'avait donné. Une représentation théâtrale... Comment allais-je faire ça? Sans parler qu'on était pas énorme, que la scène allait donc être complètement à nous et bien que ça plaise à la plupart des idoles ici, ce n'était pas mon cas. J'étais là, certes pour profiter de la vie, mais... Je n'aimais pas me donner en vue...
Bon, faut aussi avouer que bien que j'étais stressée, tendue par ma timidité, cette opportunité, cette expérience me réjouissaient au plus haut point. Je trépignais d'impatience, essayer les costumes, me faire paraître comme un professeur, une surveillante m'avait l'air bien marrant, meme.. Tellement marrant! Du coup, mon sourire ne pouvait s’empêcher de s'étirer pendant que je marchais le long du couloir jusqu'à la salle d'art où notre rendez-vous allait avoir lieu. L'imagination fleurissait, mon corps chantait, la hâte se lisait sur mon visage. J'ouvris grandement la porte pour voir Madame Watanabe, Risa, l'infirmière déjà présente ainsi que quelques autres personnes.
« Bonjour ! »
Contrairement à avant, j'affichais aucune anxiété. Depuis, on commençait à se connaître et l'ambiance était sympathique. Il faut dire, les représentations avaient de quoi donner le sourire et détendre le tout. J'adorais cette sensation de les faire rire. Parfois, se donner en spectacle n'avait rien de mauvais. Même si c'était un peu gênant.. Surtout au début! L'idée était là, mais le stress aussi et rater ou se figer était tellement embarrassant ... ! J'aurais voulu creuser ma tombe, y entrer et ne pas en sortir jusqu'à qu'ils partent. Chose qui n'était pas possible et qui au final se finissait par une baisse de tete, des rires puis basta, on passe à autre chose et on continue!
Peu à peu, l'habitude s'était installé et nous voilà, dernière préparation avant le moment final. Je m'assis à ma chaise quotidienne, regardant les costumes pendues et préparés. J'avais hâte de les essayer. En attendant, dernière révision! Je me mis à ma lecture du script en attendant que la dernière arrivante vienne, le coeur battant d'excitation.
C’était la première fois pour Hime. En effet , elle n'avait jamais participé à un festival scolaire car elle avait toujours fait en sorte de tomber «malade» ou d'avoir un bonne excuse pour ne pas venir. Il y a quelque chose qui ne l'avait jamais attiré dans ces festival. Peut être l'idée qu'il y ai du monde , ou de se retrouver dans une activité qui ne lui plaise pas. Malgré cela , elle décida d'essayer pour sa première année à Saotome. Elle s’était inscrite avec un peu de résistante mais lorsqu'elle vue son activité , elle en était satisfaite.
Elle devait s'occuper de l'activité théâtrale. Elle était dans son élément à vrai dire. Elle devenait tous juste une jeune actrice , donc c'était un entrainement parfait pour elle. Le thème «scolaire» avait été choisit. Elle avait reçu mes «rôles» plus tôt dans la semaine , ce qui lui permis de se mettre dans le bain et de pouvoir montrer à ses nouvelles collègues qu'elle n'était pas une fille sans talent. C'est vrai qu'elle ne connaissait pas du tout les personnes avec qui elle allait travailler. C'était compliquer de faire quelque chose avec des inconnus mais elle espérait que le courant passerait assez bien. La personne qui allait gérer le groupe la contacta pour pouvoir se mettre d'accord et autre ce qui permis à Hime d'avoir un peu plus d'informations et de savoir avec qui elle serait. Les instructions était assez clairs. Elle avait 3 rôles à travailler: Le rôle d’une élève amoureuse de son professeur , le CPE et pour finir l’infirmière scolaire qui serait présente pour une simple observation d’un élève.
Quoi de plus simple pour une actrice peut-on se dire.. Cependant ce n'était pas si simple de jouer des scènes du quotidien.
La jeune fille s'était levée plus tôt ce jour ci , elle voulait arriver à l'heure surtout pour ne pas donner mauvaise impression. Elles avaient rendez-vous devant la salle d'art pour pouvoir se préparer , parler costume et pouvoir les dernières retouches.
Lorsqu'elle arrive devant la salle , elle va pour s'installer lorsqu'une personne prit la parole :
« Je suis Risa Watanabe, responsable des élèves pour les représentations théâtrales. C’est un plaisir de travailler avec vous, aujourd’hui. »
C'était donc cette fameuse dame qui allait nous diriger. J'avais entendu parler d'elle déjà et deplus je savais qu'elle avait une certaine réputation. Elle était vraiment belle et au fond j'en jalousée un peu.. Je m'approche pour venir me présenter quand une personne vînt dire un grand bonjour. Une bonne ambiance était présente et ça faisait énormément de bien car j'avais très peur de ne pas être à la hauteur face à tous le monde. Je m'approche doucement pour pouvoir me présenter.
« Bonjour, je suis Takamatsu Hime. Ravis de travailler avec vous tous. »
J'étais froide mais aussi souriante. C'était une des choses les plus étrange chez moi. On avait envie de ne pas m'apprécier mais je restais agréable au final. Je compris que l'équipe était au complet et que nous allions pouvoir commencer le travail.
La jeune femme était vraiment heureuse de participer à cet évènement, bien que le théâtre n’était pas vraiment un de ses points forts, mais comme beaucoup le dise, il y a un début un tout. Ses petites élèves venaient tout juste d’arriver, une première se présenta à elle, Miho Asane. Il faut dire que durant la période de préparation, Risa avait su lier un contact avec elle comme avec Takamatsu Hime. L’autrichienne est sociable alors c’était facile pour elle, même si au début l’ambiance était plutôt froide, surtout avec Hime, mais Risa comprit bien vite que sa neutralité et son ton relativement distant était tout simplement sa manière d’être. D’un côté, ça rassurait la jeune infirmière, au début, elle pensait sincèrement que la jeune master la haïssait, mais en réalité pas du tout. L’infirmière se courba légèrement pour saluer son élève en lui adressant un léger sourire.
« Bonjour, Asane-san. Comment ça va aujourd’hui ? »
Peu de temps après, les deux jeunes femmes fut rejoint par la jeune master à l’allure distante. Risa lui adressa un léger sourire en la saluant de même et lui demandant comment ça allait. Risa est toujours soucieuse de la santé des gens qui l’entoure, elle aimait prendre soin des gens, c’était son métier après tout, alors demander des nouvelles était tout simplement une habitude. Elle s’adressa une nouvelle fois à ses deux collègues.
« Bien, vous êtes prêtes pour aujourd’hui ? »
Elle-même était stressée, elle était très anxieuse de cette journée, mais elle tentait de passer outre, car pour son bébé, le stresse n’est pas vraiment bon et elle le savait. Ce stresse pouvait occasionner au mieux, un simple mal de ventre et au pire une fausse couche, alors elle tentait à sa manière d’oublier tout ce qui allait se passer. En y pensant, elle espérait qu’il n’y aurait pas de retouche pour son costume, car plus ça va dans le temps et plus son miracle enfle son ventre, elle serait gênée de donner du travail supplémentaire. Elle reprit avec encore son magnifique sourire.
« Et si on commençait par essayer les tenues pour voir si il y a d’éventuelles retouches à faire ? »
Elle se dirigea alors avec ses deux petites protégées vers le coin des coulisses si on veut bien qualifier l’espace de cette salle. Il y avait des cabines et le strict minimum pour les costumes, le strict minimum est bien sûr en réalité relativement surdimensionné pour Risa. Des centaines de tenues avaient été créé pour cet évènement. Avant qu’elle essaie elle-même d’enfiler ses tenues, elle s’installa devant les cabines et demanda à ses deux élèves d’aller essayer leurs différentes tenues. C’était son rôle de veiller également à ce détail et elle prenait son rôle très à cœur. Elles étaient toutes les deux parfaites dans leurs tenues, elles avaient fait leurs choix antérieurement et elles avaient choisi les bonnes, la jeune infirmière avait des étoiles pleins les yeux, elle reprit avec enthousiasme.
La pièce était claire, propre. On pouvait voir que les élèves d'art avaient fait l'effort de faire le ménage et d'enlever leurs affaires pendant le temps du festival. Quoi de plus propice à la concentration qu'une pièce neutre sans rien qui puisse donner le sentiment d'étouffement? Il n'y avait que le nécessaire, quelques chaises, quelques placards, quelques vêtements bien rangés et les élèves autour. Toutes tables et toiles avaient été enlevé. L'air frais passait à travers une fenêtre, enlevant à son passage le stress qui persistait. C'était agréable. Tout comme le sourire de Risa, notre petite infirmière.
Je descendais mon script de mes yeux pour la regarder, sourire caché derrière ce petit cahier avant de le relever en descendant davantage le script. Elle avait ce petit quelque chose qui me donnait un léger pétillant à l'intérieur, un rassemblement de chaleur et d'excitation. Cela semblait extraordinaire et familier. Il faut dire, je la connaissais pas mal par mes nombreuses visites à l'infirmerie mais, on avait jamais vraiment parlé et ces représentations théâtrales nous avaient rapprochés.
« Vous savez que vous pouvez m'appeler Miho! Et Oui je vais bien et vous? »
Au vu de la nouvelle arrivante, je lui adressai un sourire aussi, tout comme Risa. J'avais toujours un peu de mal avec Takamatsu. Je ne savais pas pourquoi mais... C'était un sentiment coincé, comme si elle érigeait une barrière et que je n'avais aucune idée de comment la brisé. Cela me mettait mal à l'aise. En revanche, pendant nos scènes de théâtres, ce mur semblait tomber, donnant un tout nouveau sentiment de rapprochement qui me plaisait. Du coup, j'étais encore plus frustrée de ne pas savoir comment diminuer cette distance en dehors des représentations. En espérant que j'y arrive avant la fin du festival. Je doutai qu'il y ai d'autres occasions.
« Oui! On ne peut faire plus prête que maintenant! »
Ma voix sonnait affreusement aiguë, on voyait que j'essayai trop d’être enthousiaste, relevant mon inquiétude. J'espérais qu'elles ne le remarquaient pas ou qu'elles faisaient comme si de rien n'était, continuant sur l'entrainement avant la représentation. Il faut dire! Il ne reste plus qu'1h30 avant le début. J'avais respectivement 4 rôles, celui de professeur de littérature et professeur de philosophie, d'une surveillante et enfin d'une élève. Je voulais bien pour l'élève mais... Le rôle de professeur de littérature et philosophie me semblaient être le contraire de ce que j'étais. J'ai toujours été nulle pour exprimer ce que je ressentais par des mots, des phrases, des constructions et me voilà en tant que professeur de littérature et de philosophie! Sans compter le fait d’être une surveillante où je devais parfois hausser le ton, essayer de me faire respecter des élèves, avoir une certaine autorité totalement inexistante en moi. Heureusement Takamatsu, jeune actrice m'avait conseillé et appris. C'était une autre des raison du pourquoi je voulais m'approcher davantage d'elle. Elle avait l'air intéressante, gentille en dehors de son apparence un peu froid et distant. Uggh, je n'ai plus beaucoup de temps!
Au mot de l'infirmière, j'hochai de la tete pour l'approuver avant de me lever et me diriger vers les costumes que préparais les élèves. La costumière me tendit tout d'abord mon habit de professeur de français. Une simple chemisière blanche, jupe serré noir et des ballerines noirs (oui parce que j'avait demandé à changer, je ne me voyais pas me mettre en talon, je n'en avais jamais mis! Et il était impensable que je marche comme une canard pendant la représentation). Après un tour sur les petites vestiaires de la pièce (séparé par des rideaux), je me mis face à la coiffeuse pour qu'elle remonte rapidement mes cheveux, donnant une allure légèrement stricte mais sympa (Je n'avais pas de lunette). La maquilleuse quant-à elle ne viendra que pour la représentation. Finit, on se mit devant notre chef, sourire au lèvre avec un léger rougeur.
« Merci! Vous aussi. »
Risa était parfaite aussi, son costume d'élève la rendait beaucoup plus jeune, elle était toute mignonne. Tout comme Takamatsu avec son costume de CPE, cela se voyait qu'elle était idole, leur corps était bien proportionné. Doucement, je me mis devant le "faux" pupitre. La scène se passait comme suit, je donnais des cours, Risa faisait une mauvaise élève et je devais la sanctionner pour qu'elle passe chez la CPE. Le tout dans un ton un peu humoristique. C'était gênant mais assez amusant! Ce n'était pas mal de punir une élève. Je pourrais presque comprendre les professeurs qui aimaient punir, presque.
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