Ryu and Yuurei [Pv : Emeric ♥ ]

Yue Ҩ Emeric

Ryu and Yuurei

Zoné, déambulé, esquiver, se laisser porter par les vents dans un silence bruyant, silence de la solitude et bruit des personnes alentours. Tel était ma vie, l’azur invisible, la lumière qui ne brille plus, l’ombre de tout et tous. Tous les jours c’est ainsi, aucun ne fait exception, je marche en faisant attention, mes déplacements sont calculés, je ne veux percuter personne et c’est mon but de les esquiver, pour eux ce serait difficile il ne me voit pas, comment esquiver un fantôme ? Le problème c’est que le fantôme que je suis est matériel est bien, réel un contact est possible et par contact j’entends se rentrer dedans involontairement ce qui ferait chuter l’un ou l’autre. Enfin généralement c’est moi qui tombe et pas l’autre. Chose plutôt normal au vu de ma carrure. Aujourd’hui ne déroge pas aux autres jours, il est plutôt tôt, 9h je crois, je n’ai pas cours ou peut être que si je ne sais plus aujourd’hui je suis ailleurs, la tête toujours dans le coltard, ma chambre est vide de toute façon, je suis seul dedans et ma discrétion et mon côté un peu maniaque, les femmes de ménages doivent certainement penser qu’elle n’est pas occupé. Alors je peux dormir presque autant que je le souhaite et aujourd’hui j’en ai plutôt bien profité, restant coucher après le réveil général. Ce n’était pas dans mes habitudes mais parfois je m’autorise de petits écarts toute façon personne ne s’en rends compte. Mais il fallait croire que ce n’était vraiment, vraiment pas mon jour. Me réveillant une heure après l’heure habituel . Je suis sortis de mon lit, l’air un peu perdu et étourdis et me suis directement dirigé vers la sortie de ma chambre. Vous voulez la meilleur ? Je suis encore en pyjama, enfin en pyjama.. C’est vite dis.. Je porte juste un short de nuit, enfin c’est pas vraiment un short de nuit mais c’est un truc confortable qui fait allure de short et que je met pour dormir, et le pire c’est que je ne m’en suis toujours pas rendus compte alors que je descends lentement les escaliers jusqu’au rez de chaussé, la tête dans les nuages, j’esquive deux trois personnages par réflexe pur, je loge certains murs et m’appuie presque dessus, heureusement qu’ils ne voient pas.. Mes cheveux sont tout ébouriffés et j’ai vraiment la dégaine d’un chaton au réveil. Mes pas s’emmêlent parfois je manque de chuter dans les escaliers du second étages mais parvint à garder mon équilibre et descendre jusqu’en bas sans encombre, enfin plus ou moins sans encombre.

Et j’arrive enfin tout en bas avant de m’engager dans un couloirs, sans vraiment savoir pourquoi n’y comment. Sauf que là, après quelques pas, je cligne des yeux, une fois, deux fois, trois fois. Je redeviens lucide, je regarde mes mains, je vois que mes bras sont nus. Je m’inspecte plus au moins d’un regard rapide. Et là c’est le drame. Je me rends compte. Panique général, mes yeux s’écarquillent, je ne suis toujours pas tellement réveillé mais j’ai pris conscience de la bêtise que j’ai faite et dans quel galère je suis. Je remercie le ciel de m’avoir fait si discret le maudit de m’avoir fait si étourdis. Ni une ni deux, je me retourne d’un coup sec après avoir fait un arrêt net et je m’élance dans la direction. Je dois vraiment décrire la suite ? Je sens que vous l’avez devinée.. Ce genre de pas rapide de bon matin, je vous avoue que c’est pas mon fort, mes jambes ne suivent et elles se croisent, je m’emmêle et bam . Je me rétame, je m’attends à une chute plutôt douloureuse les sols du rez de chaussé n’était pas réputé pour leurs côtés moelleux, mais étonnement c’est plutôt.. Mou ? Et chaud surtout, trop chaud pour être le sol.. Je crois que je viens de me tomber sur quelqu’un en étant à moitié nu. Oh mon dieu..

fiche de © century sex

Yue Ҩ Emeric

Ryu and Yuurei

Je ne bougeais plus, les bras écartés en étoiles mon visage littéralement écrasé contre son torse. Je n’osais plus bouger, trop gêné beaucoup trop gêné. Le rouge avait pris d’assaut mes joues rongeant mes habituels couleurs pâle pour l’envahire et me transformer en pivoine. J’aurais aimé mourir, ou m’enfoncer dans le sol est disparaître à tout jamais, disparaître dans ce carrelage froid que je sentais sur mes jambes . Je ne voulais faire qu’un avec lui ne plus être encore moins que maintenant. C’était trop gênant pourquoi j’étais si maladroit ? Pourquoi ? J’entendais quelques pouffements de rire, c’était étrange ce sentiment. Personne ne me voyait jamais mais dans ce genre de situation il ne me rate plus. Et il se moque, j’entends leurs moqueries, mon cœur se serre je déglutis doucement j’ai envie de pleurer. Soudain la voix de l’homme se soulève, elle n’apaise en rien ma panique elle est sèche et ironique, il se moque aussi d’une certaine manière. J’explose de l’intérieur, j’ai honte..

Je me relève tout de même, pataud. Mes mouvements sont rapides et encore plus maladroit, je manque de retomber sur lui en me relevant je panique vraiment, je m’affaisse un peu, plie mes jambes pour me tasser, essayant de me cacher plus que jamais. Mais c’est toujours dans ce genre de situation que je ne peux plus me cacher. Confus gêné et navré, je gardais la tête basse ravalant une montée de larme à l’entente de quelques moqueries je prononça quelques mots dans ma langue natale par réflexe de gêne.


- Su..Sumimasen !

J’avais envie de fuir. J’aurais aimé lui crier ces quelques mots et fuir mais mes jambes étaient trop faible. Elle était tremblante, le poids des regards sur moi. Je ne les supportaient pas. Mon souffle s’accélérait j’avais du mal à respirer. Je me rendais compte de toute ces différences que j’avais avec le monde dans ce genre de situation, c’était les seuls moments ou j’exprimais quelques sentiments de colère. J’étais en colère un peu intérieurement, une petite flammèche, une étincelle faiblarde qui était ma colère envers les autres. J’entendais la voix de l’inconnue se soulever de nouveau. J’étais déjà petit face à lui mais de plus recroqueviller comme j’étais je ne devais ressembler à rien. Il parlait d’une blague je l’entendais à peine trop torturer par toute les voix qui fusaient autour de nous. Je regardais le sol et vit une goutte le frapper, un peu surpris je compris qu’une larme venait de s’échapper de mes yeux, mes bras maladroitement entouré autour de mon corps mes mains placés sur les épaules opposés à leurs bras je me couvrais comme je pouvais, je commençais à avoir froid qui plus est.. Puis soudain la libération.
Je sentais un vêtement se poser sur moi, un vêtement trop large mais un vêtement quand même la voix grave de l’homme s’élevait de nouveau, il me conseillait de rentrer dans ma chambre toujours un peu distant. Je ne savais que dire. Mon regard embué de larme se posait sur lui comme si c’était le messie d’une nouvelle religion. J’avais envie de le remercier mais ma gorge était noué par mes pleurs, je déglutis, me redressant un peu les joues et les yeux rougis. Je tremblais tout entier. Je ne sais pas si quelques personnes auraient eu des regrets en me voyant dans cet état. Mais une chose était sûr je faisais vraiment peine à voir. Enfin je parvins à surpasser ces hoquetements dû à mes pleurs et à parler d’une voix à peine compréhensible .

- Je..Je..Me…Mer…Merci beaucoup…

Je ne savais que faire d’autre ni quoi ajouter, j’étais comme un chaton perdu dans un parc au milieu de pleins d’autre prédateur plus imposant. Je devais remonter dans ma chambre il avait raison mais je ne pouvais pas partir sans lui rendre son chandail. J’étais dans une situation vraiment gênante et je ne savais pas comment l’exprimer autre qu’avec mon regard perdu et encore un peu rougis par les larmes précédemments versées.

fiche de © century sex

Yue Ҩ Nelson

Ryu and Yuurei

Mes yeux pétillèrent de reconnaissance lorsqu'il me dit qu'il comptait m'accompagner jusque dans ma chambre. Je ne pouvais pas lui être plus reconnaissant que lorsqu'il m'annonça cela. J'étais heureux, simplement heureux que dans ce cauchemar une partie de rêve subsiste. Que tous le monde ne soit pas horrible avec ma personne, c'était déjà gentil, incroyablement gentil de ne pas s'énerver alors que je lui étais tombé dessus, en plus il me prêtait de quoi me couvrir et m'accompagnait jusque dans ma chambre c'était un vrai don du ciel et je ne savais comment le remercier. Il faisait fuir les curieux en plus, je l'avais vu leurs jeté un regard furtif qui les avaient fait fuir. La caresse qu'il me donna sur la tête me rassura et me fit reprendre quelques couleurs, le regard dans le vague, j'observais son visage et un sourire naquit doucement sur mon visage, un faible rictus microscopique, rassuré, je me releva à sa tape dans mon épaule, bien qu'un peu chancelant et je pris la direction de ma chambre, alors que de par sa présence derrière moi il me soutenait moralement, sa présence était rassurante, apaisante.

Sa question me fit avoir un léger soubresaut de honte, je ne savais pas comment expliqué la situation sans être gêné. A vrai dire je n'en avais pas le moyen. Je triturais soudainement mes doigts, un peu en panique et eu un nouveau soubresaut étrange en sentant qu'il jouait avec un de mes cheveux, du rouge teinta mes joues alors que j'osais enfin répondre à la question.

- J..Je.. J'étais mal réveillé.. Je..J'ai pas vus.. Qu..Que j'étais en caleçon.

C'était gênant, extrêmement gênant comme situation et je me sentais bête, incroyablement ridicule. Pressant un peu le pas par réflexe, j'entendais sa prochaine question et elle me détendait un peu, comme un changement de sujet qui m'arrangeait. J'y répondais plus vivement voulant fuir le sujet précédent.

- J..Je m'appelle Yue.. Yue Kobayashi.. J..Je suis un compositeur de 2nd année.. En classe S..

Tout en même temps que je parlais je me rendais compte qu'en plus d'être sortis à moitié nu dans les couloirs j'avais laissé la porte de ma chambre ouverte comme je ne l'avais très visiblement pas sur moi. Cela me fit un peu stresser, je craignais de me faire disputer pour cet oublie qui certes était mon premier mais ne rendait pas la chose plus excusable pour autant, cherchant à chasser ces mauvaises pensées avant d'arriver, je lui retournais timidement sa question.

- E..Et toi ? Comment tu.. T'appelles ?

Le simple fait de le questionner faisait rougir mes joues, n'étant pas habitué à tenir une discussion je ne savais pas vraiment m'y prendre et y allait à l'instinct plus qu'autre chose.

fiche de © century sex

Yue Ҩ Nelson

Ryu and Yuurei

Alors comme ça il s'appelait Nelson hein ? Ca me faisait sourire de connaître son nom, je ne connaissais pas grand monde ici, ne pouvant plus dire personne depuis peu alors rencontré quelqu'un d'aussi attentionné que lui me faisait incroyablement plaisir et son nom je ne l'oublierais pas il était enregistré, gravé dans ma mémoire.

Il passa devant moi et me fit une petite pichenette sur le front que j'encaissas sans savoir réellement comment la prendre mais machinalement elle m'arracha un sourire léger et un petit rire léger. En revanche la chose que j'eu le plus du mal à comprendre, je devrais trouver une solution ? C'était sans doute une blague mais j'avais un peu de mal à la saisir comme ça enfin de toute façon mon attention fut bien vite détourné par la porte qui s'ouvrit sous son poids. Alors effectivement c'était bien le cas, j'avais oublié de fermer la porte.

Automatiquement je me mis à rougir de honte d'autant plus qu'il me fit la morale, enfin la morale c'était vite dit cela n'avait rien de méchant, c'était même plutôt une moquerie amical si je puis dire ? Enfin j'en savais rien mais je ne ressentais aucune réel hostilité dans sa voix mais je me sentis obligé de m'excuser.

- Désolé... Habituellement je fais attention..Ce..C'est la première fois que ça arrive.

Il me prit un peu au dépourvus en entrant dans ma chambre, je ne m'attendais pas à ce qu'il reste en vérité, je pensais qu'il allait partir après m'avoir accompagné mais cela ne semblait pas faire partit de ses plans.

Je rentrais alors dans ma chambre à sa suite et je la trouva dans le plus grand bordel jamais arrivé dans ma chambre, cela me fit hoqueter de surprise et de honte. J'étais un peu maniaque en fait mais ce matin en me levant j'avais visiblement shooté dans les vêtements que je m'étais préparé pour ce matin les éparpillant sur le sol de la chambre et n'avait pas fait mon lit. Et cela n'échappa pas à l'oeil de mon.. Invité ? Qui m'ordonna, oui cela ressemblait à un ordre d'aller me laver et de ranger ma chambre.

Pris au dépourvus je ne réfléchis pas et m'exécuta. Ramassant en trombe les habits sur le sol qui était propre les sales étant déjà rangés, je fis rapidement mon lit avant de partir vers la salle de bain rouge de honte. Me glissant dans la pièce, je verrouillais la porte et retirait le vêtement qu'il m'avait prêté, le pliant soigneusement et le plaçant à l'écart de tout les autres, je retirais enfin mon sous-vêtement et me glissait sous l'eau que j'avais commencé à laissé s'écouler.

Cherchant à me réveiller j'avais opté pour une eau plutôt froide, enfin tiède en vérité, ne supportant pas trop les extrêmes que ce soit de froideur ou de chaleurs. Je restais un petit moment immobile sous l'eau, le regard vers le sol me remémorant ce début de matinée mouvementé avant de finalement me laver.

Je ne traîna pas trop non plus dans la douche, il fallait que je lui rende son vêtement et d'ailleurs je ne savais même pas si il était encore là à attendre ou si il était repartit. Pressé d'avoir cette réponse, je me sécha grossièrement avant d'enfiler mes vêtements, un simple pantalon beige et en haut un t-shirt blanc avec deux bandes bleus clairs horizontales au niveau du torse. Les cheveux humides je sortais de la salle avec son vêtement plié entre les mains et découvrait alors qu'il m'avait attendus et à peine sortis qu'une question me tomba dessus. Difficile d'en vouloir à sa curiosité mais cela me fit un peu rougir tout de même.

-Heu.. Pour la timidité.. Oui.. Mais je ne suis pas tête en l'air.. En.. En vérité je suis plutôt organisé.. Mais..Mais j'étais mal réveillé.. Et pour la composition, je..Je pense que c'est normal qu'un compositeur sois dans l'ombre... Non ? Enfin j'en sais rien.. "Je me grattais l'arrière du crâne tout en riant un peu nerveusement avant de reprendre." M..Mais on me dit que je suis doué parfois.. Enfin les profs le disent les autres ils me voient pas en fait..

Un petit air triste finissait cette phrase, mon regard se perdit d'ailleurs un instant dans le vide, comme si le poids de la vérité retombait sur mes épaule frêles un bref instant. Je chassais alors tous ça comme je le pouvais et vint alors m'approcher de lui avant de tendre à deux mains en sa direction le vêtement qu'il m'avait prêté.

- Encore merci..

Je m'inclinais en même temps de lui tendre, je lui était vraiment reconnaissant de ce qu'il avait fait.

fiche de © century sex