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 Black out [ PV : Risa Watanabe ]

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Black out [ PV : Risa Watanabe ] Empty
MessageSujet: Black out [ PV : Risa Watanabe ]   Black out [ PV : Risa Watanabe ] EmptyVen 24 Juin - 11:19


Black Out |  FEAT Risa Watanabe


La journée se terminait sur un douloureux mal de dos. La jeune psychologue s'éloigna de son bureau rangé en laissant rouler sa chaise et s'étira longuement. Qui pouvait penser qu'elle aurait un jour autant de travail ? Evidemment, elle s'impliquait toujours autant, avec beaucoup de sérieux : perdre le dossier d'un élève était un parfait motif de renvoi. Même si elle prenait garde de toujours mettre un visage sur chacun d'eux, elle se sentirait affreusement gênée et ne pouvait pas tout retenir.

La jeune femme fit une dernière fois le tour de la petite salle du regard, arrosa la petite plante en pot qui décorait dans un coin et prit enfin ses affaires. En partant, elle tourna la tête vers l'une de ces affiches de campagnes accrochées constamment dans les bureaux de psychologues scolaire. En la voyant, elle eu un sourire triste. Quel malheur de devoir exercer ce métier ! La grande brune préférait largement être au chômage que de voir cette profession exister. Car après tout, nul besoin de psychologue si tout le monde vivait sereinement.

Après un dernier soupir, elle posa son sac en cuir sur son épaule et ferma la porte à clef. La nuit commençait déjà à tomber à travers les longs couloirs vitrés. Cela signifiait qu'elle avait fait beaucoup trop d'heures supplémentaires. La plupart des employés étaient déjà rentré chez eux, peut-être seul restaient les directeurs et autres membres importants encore en réunion. Voyant le ciel se teinter de mauve et de bleu foncé, la jeune femme entreprit un détours vers la bibliothèque ; les portes y étaient toujours ouvertes et emprunter un livre sans le dire ne serait pas un drame. Ils ne se souviennent même plus de tout ce qu'ils ont, de toute façon.

Dans tous cas, il était hors de question qu'elle rentre chez elle de nuit, sans quelque chose pour la distraire. Ce n'était pas le fait de se retrouver seule, à la merci des agresseurs et autres violeurs. Face à cela, elle pouvait très bien se défendre. Elle avait même une bombe lacrymogène, au cas où.
Ce n'étaient pas non plus les rues sombres où l'on ne voit rien à condition d'être sous un lampadaire, non. Elle aimait beaucoup reprendre les termes qu'elle avait lu dans un livre : "La peur du noir n'est communément pas une peur du noir en lui-même ; c'est une peur de dangers possibles ou imaginés qui seraient cachés dans le noir.". Sans aller jusqu'à la pathologie, elle en avait une peur bleue. Achluophobe, qu'on dit.

Arrivée devant les grandes portes de la bibliothèque, Sai poussa délicatement l'une d'elle, sans pour autant entrer dans la pièce. La salle était certainement assez lumineuse pour ne pas avoir à allumer la lumière - pour une personne n'ayant pas peur du noir - mais il y faisait déjà trop sombre pour elle. Toujours en restant sur le pas de la porte, elle passa son bras de l'autre côté, tâtant le mur afin de trouver un interrupteur. C'était son petit rituel. Impossible de passer sinon.

Les néons s'éclairèrent et elle entra enfin.
Elle avait envie d'un bon bouquin, le genre qui nous happe dans son univers dès la première ligne. Les romans à suspens ou les polars étaient doués pour cela, mais il fallait mieux ne pas remplir sa tête de questions et d'assassins cachés dans les ruelles obscures. Un roman d'amour, alors ? Non, ce n'était vraiment pas son style. Parcourant les étagères, elle fini par trouver son bonheur auprès d'une oeuvre d'Eve Ensler. « Je suis une créature émotionnelle. »  Elle avait à plusieurs reprises voulu acheter cet ouvrage, connaissant déjà l'auteur.

Sur le point de s'en aller, la brune entendit soudain un soupir, comme un râle exaspéré. Quelqu'un d'autre était là ? Elle espérait que ce ne soit pas la bibliothécaire. La dernière fois qu'elle l'avait prise à voler - selon ses dires - un livre, elle avait faillit s'attirer beaucoup d'ennuis. Cachant le livre dans son sac, elle se dirigea à pas feutrés vers la source du bruit : la salle des archives. Elle y jeta un coup d’œil, cachée derrière une étagère et soupira en voyant la personne qui faisait tant de bruit. Point de bibliothécaire folle, seulement l'infirmière. Une petite gourdasse qui avait réussi à se mettre en cloque. Enfin, si elle avait décidé de garder le bébé, c'est qu'elle le voulait, non ? D'ailleurs, elle n'avait pas tout à fait tord en la traitant de gourde : elle était dans une fâcheuse position. Presque accroupie, les jambes écartées pour ne pas écraser son ventre rond, essayant de récupérer un dossier par terre.

Sortant de sa cachette, Sai se dirigea vers elle en faisant claquer ses talons. Elle se baissa pour ramasser le dossier perdu et lui tendit, une expression ferme sur le visage. La vérité était qu'elle avait un peu de peine pour elle.

« Vous êtes enceinte, pas tétraplégique. Faites attention un peu. » lança-t-elle, presque hargneuse.


Dernière édition par Hinako Ajisai le Mer 29 Juin - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Black out [ PV : Risa Watanabe ]   Black out [ PV : Risa Watanabe ] EmptyVen 24 Juin - 20:20

Black out- As-tu peur du noir ? -

Hinako

Risa

Cette journée de travail allait bientôt se terminer, mais malheureusement pour elle cette dernière sera plus longue que les autres et pour cause qu’elle avait des tonnes et des tonnes de dossier à classer. C’est une chose qu’elle appréciait faire, seulement maintenant, c’est devenu un vrai calvaire. Avec son bébé en route la jeune infirmière avait quelques difficultés pour se mouvoir, elle savait qu’elle n’était pas au bout de ses peines, car mine de rien, elle n’est qu’au cinquième mois, son ventre n’est pas encore étendu à son maximum. Dernièrement, la jeune demoiselle avait arrêté ses talons aiguilles, elle ne pouvait plus marcher ainsi, néanmoins elle continuait de s’habiller comme  à son habitude. Elle portait un slim beige et un haut blanc en dentelle assez extensible pour être à l’aise.

La jeune demoiselle s’empressa d’aller jusqu’aux archives, à la bibliothèque. Elle tomba nez-à-nez avec la bibliothécaire qui lui proposa son aide. Risa refusa gentiment, elle voulait ennuyer personne et puis elle préfère se débrouiller toute seule. Elle a toujours été plus ou moins comme ça, elle demande l’aide de personne et se débrouille toujours par elle-même. Elle avait l’impression de gêner lorsqu’elle demandait quelque chose, alors elle s’est mise en tête de se débrouiller seule quoi qu’il en coute, même si cela devait prendre plus de temps. Elle resta un court instant discuter avec la bibliothécaire qui partageait son expérience maternelle avec la future maman, ce qui ne lui déplaisait pas. Elle aborda une question qui revenait souvent en tête, l’accouchement.  Durant ses études d’infirmière, elle avait bien entendu abordé le sujet et elle connaissait déjà la réponse, mais elle voulait se renseigner auprès de femmes qui ont déjà vécu ce moment. Et elle confirma le fait que c’était douloureux, Risa redoutait ce moment, elle est douillette de nature alors, elle avait vraiment peur de la douleur, de ce qu’il l’attendait. Cependant, ce qui la rassura d’avantage, c’est qu’une fois qu’elle aura le bébé dans ses bras, elle aura tout oublié, les douleurs, le sang, absolument tout et ça ce n’était pas négligeable.

Après avoir salué la bibliothécaire, l’autrichienne se dirigea vers les archives et elle soupira en voyant la tonne de dossier qui l’attendait. Sa nouvelle collègue travaillait vraiment dur, elle avait demandé tous les dossiers possibles et inimaginables. Risa avait du mal à entamer le dialogue avec elle, elle se faisait rembarrer la plupart du temps ou parfois il y avait quelques petits mots blessants. Elle pourrait lui en vouloir ou lui en tenir rigueur, mais pourtant il n’en était rien. Avant qu’elle ne commence à ranger les dossiers, la demoiselle reçut un sms provenant de son fiancé qui le prévenait qu’il n’avait pas terminé le travail sur lequel il planchait. Ils devaient rentrer ensemble ce soir, Ushio y tenait, alors la brunette lui répondit presque aussitôt qu’elle n’avait pas terminé non plus, qu’elle avait énormément de dossiers à ranger. Ce message inquiété bien entendu le futur papa, mais Risa tenta de le rassurer avec quelques mots. Ensuite, elle se mit au travail, elle rangea les premières piles qui étaient rangé par ordre alphabétique, ce qui était nettement plus facile. Elle arrivait au milieu de son travail et elle prit une pile nettement plus importante, seulement un dossier glissa et tomba au sol, la jeune demoiselle laissa entendre dans un soupire.

« Oh non … c’est pas vrai … »

Tout d’abord, elle tenta de se pencher sur le côté pour attraper le dossier et rien à faire elle ne pouvait pas. Alors elle tenta de s’accroupir comme elle pouvait pour éviter toute tension, sans grand succès non plus, décidemment, son petit prince devenait de plus en plus imposant. Elle soufflait légèrement, car mine de rien, cela lui procurait de légères contractions, qui n’étaient pas franchement agréables. Soudain, elle entendit des bruits de talons retentir et qui se dirigeaient vers elle. L’autrichienne releva le regard et tomba sur sa collègue. Elle fit retentir sa voix et son expression était relativement ferme, elle ne devait certainement pas l’aimer, du moins c’est ce que pensait Risa. Elle a toujours eu le droit à ce genre de regard et ce genre de remarque, elle pourrait presque en pleurer, seulement elle se retenait. Elle tenta de la regarder un instant, mais finalement elle baissa la tête et reprit d’une voix légèrement plus faible.

« Je … je … oui je suis désolée … Ajisai-sensei … je … je ferais plus attention… »

Elle se releva un peu trop vite et elle reprit le dossier en la remerciant et en s’excusant une nouvelle fois.

« Me…merci … je suis désolée de … vous avoir dérangée … »

Elle rangea les dossiers en les tenants à une main, seulement, elle ressentit une douleur vive dans son ventre une contraction, elle laissa entendre un léger cri qu’elle retenait dans sa gorge et elle mit sa main libre sur son ventre, elle avait dû se relever trop rapidement et trop gesticuler en voulant ramasser le dossier. Elle posa les dossiers non loin d’elle et elle prit appuie sur l’étagère. La contraction était longue et douloureuse, mais elle commençait  à s’estomper, il fallait qu’elle fasse une pause. Elle n’osa rien dire à sa collègue, lorsqu’elle tenta de poser le regard sur elle, elle le baissa aussitôt.
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MessageSujet: Re: Black out [ PV : Risa Watanabe ]   Black out [ PV : Risa Watanabe ] EmptyMer 29 Juin - 0:21


Black Out |  FEAT Risa Watanabe


La jeune femme s'excusa à plusieurs reprises, visiblement intimidée par sa collègue. Il ne fallait pas non plus abuser ; elle n'allait pas lui arracher la carotide à main nue. Il était aussi plaisant que désagréable pour Sai de provoquer ce genre de réactions. La demoiselle fit le tour de la salle de son regard sévère. L'infirmière pensait-elle ranger tout cela maintenant ? Il était déjà bien tard, à quelle allait-elle donc terminer ? La brune souffla. Elle qui voulait lire un livre et ne pas rentrer très tard. Mais elle ne pouvait pas laisser une femme enceinte se charger seule de tout cela. Elle alla proposer son aide lorsqu'elle entendit cette dernière pousser un cri.

« Est-ce que tout va bien ? » demanda-t-elle prise de court

Elle pencha la tête pour observer sa collègue. Appuyée contre l'étagère derrière elle, les mains sur son ventre, elle n'avait pas vraiment l'air d'aller bien. La psychologue sortit de la salle pour aller chercher une chaise, la ramena près de la jeune femme. Décidément, rien n'allait, ce soir. Elle resta près d'elle une ou deux minutes sans rien dire ; elle n'avait jamais eu à faire avec une femme enceinte, surtout dans cet état. Que devait-elle faire ? Elle n'avait pas crier une nouvelle fois et son visage ne semblait plus figé par la douleur. Sai se retourna donc vers les piles de dossier en prenant la parole :

« Restez assise pour le moment et ne faites pas de bêtise. lança-t-elle plus froidement qu'elle ne pensait , Prévenez-moi, ou criez s'il y a le moindre soucis.»

De toutes façons, il était évident qu'elle crierait si elle avait un problème.

Puis elle entreprit de trier les dossiers. Elle se souviendrait de cela, sa collègue avait intérêt à la remercier correctement. Dans le cas contraire, elle deviendrait encore plus froide et distante avec elle. Ce n'était, certes, pas très gentil, mais c'était le prix à payer. Et puis, tant qu'elle n'oubliait pas les bonnes manières, l'infirmière ne craignait rien.

Sai pensa alors qu'elle ferait mieux de se dépêcher ; tout le personnel aura quitter l'établissement et elle ne voulait pas se retrouver enfermée. Il était évident qu'elle ne pouvait pas tout faire ce soir, mais elle pourrait partir lorsque Watanabe irait mieux. La jeune femme pesta : si les dossiers étaient rangés au fur et à mesure, il n'y aurait pas autant de travail d'un coup. Elle voulu faire part de son mécontentement à sa camarade mais se ravisa. Elle était déjà assez mal en point.

Il eu soudain un grand fracas.

Le contenu de la caisse que portait Sai se déversa sur elle, à présent à terre. Elle était toute recroquevillée, cachant ses yeux de ses mains. En un instant, elle était passée d'un tigre impatient à un chaton apeuré. Elle était sur le point de pleurer et sa respiration se faisait haletante et saccadée.

Quelqu'un avait donc décidé de la maudire ce soir ?

Elle tenta d'ouvrir les yeux mais fit face à un mur noir. Où était-elle ? Toujours face à l'étagère ou du côté de la porte ? Elle tapota les éléments autours d'elle, ses yeux s'écarquillant naturellement, essayant de voir à travers ces ténèbres. Son sac, où était donc ce fichu sac ?! Son portable s'y trouvait et elle paniquait de plus en plus en le cherchant.

« Merde, merde, merde !! »

La jeune femme était sur le point de craquer : sa voix tremblait et ses yeux baignés de larmes la brûlait. Elle tapotait de plus en plus frénétiquement autours d'elle, n'osant pourtant pas se déplacer. Des papiers et encore des papiers. La brune angoissait de plus en plus.

La soirée ne pouvait pas mieux se terminer.
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MessageSujet: Re: Black out [ PV : Risa Watanabe ]   Black out [ PV : Risa Watanabe ] EmptyJeu 30 Juin - 13:53

Black out- As-tu peur du noir ? -

Hinako

Risa

La contraction de la jeune femme gagnait en intensité, jamais elle n’avait ressenti ça. Son médecin l’avait bien prévenue qu’il fallait qu’elle évite des mouvements brusques ou de se tuer au travail. Mais tête de mule comme elle est, elle préférait faire le travail qu’on lui donnait sans se préoccuper de sa santé, mais là il s’agit de la santé de son bébé. C’était très douloureux, son ventre durcit, elle avait l’impression qu’on lui donnait des coups de poignard de l’intérieur c’était horrible. La douleur s’estompait, mais elle sentait toujours une certaine tension de l’intérieur. Néanmoins, malgré la douleur, la jeune infirmière tenta de répondre à sa supérieure.

« Oui … oui c’est …. C’est juste une contraction … ça va passer … . »

Sa collègue sortie de la salle pour aller chercher une chaise et la ramena près de la future maman. Elle était si gentille finalement, Risa ne comprenait pas pourquoi cette jeune femme paraissait si hargneuse à certains moments. Elle était persuadé qu’elle avait un bon fond, qu’elle était gentille et aimante. Peut-être qu’elle se cachait à elle-même et qu’elle se protégeait des autres en faisant cela. Mais pour le moment elle n’avait pas la tête à réfléchir à ce sujet, elle avait trop mal. Elle prit place sur la chaise, en remerciant sa collègue, ses douleurs se calmèrent finalement, elle soufflait doucement, c’était la technique qu’elle avait apprise à l’école d’infirmière. Lorsqu’elle remonta le regard vers la demoiselle, elle le baissa aussitôt, elle lui parla aussi froidement qu’un miroir de glace. Elle se demandait ce qu’elle avait pu lui faire pour qu’elle lui parle ainsi ? Pourtant elle avait été gentille, polie avec elle, elle avait été serviable, mais rien à faire, elle était toujours de marbre avec elle. Peut-être que ça restera ainsi jusqu’à la fin de leur collaboration, seul l’avenir nous le dira. La jeune femme reprit, avec une voix qui tentait de s’apaiser de la douleur.

«  Je … Sensei s’il vous plait … ne faites pas mon travail … je … je vais reprendre après … »


Décidément, la jeune autrichienne n’aimait pas encombrer les autres de travail. Elle préférait faire tout par elle-même, son fiancé aussi été parfois exaspéré de la voir aussi déterminé à vouloir faire son travail. Lorsqu’elle rentrait, la jeune demoiselle n’avait quasiment rien à faire, le linge était fait, le ménage également, et pour ce qui est du repas, soit Ushio préparait lui-même soit il l’invitait au restaurant, ce qui gênait un peu notre demoiselle. Mais au moins, tous les soirs, elle avait le droit à un moment câlin, parfois c’était des petits moments assez marrant où son fiancé parlait à leur fils à travers la cavité abdominale de la jeune femme, ce qui avait pour don de la faire rire. Ce bébé surprise mettait du baume au cœur des deux jeunes parents et à bien y penser, ce sera la plus belle chose qui sera arrivé à l’infirmière.

Ces contractions s’étant calmées, la jeune femme se décida finalement à se lever pour rejoindre sa collègue, elle ne voulait pas lui laisser tout faire toute seule. Seulement voilà, la pièce sombra dans les ténèbres, une coupure de courant certainement. Elle entendit un fracas monstre pas loin d’elle, ce qui la fit sursauter. S’inquiétant pour sa supérieure, la jeune femme repris d’un ton inquiet.

« A..Ajisai-sensei ! Vous allez bien ? »

Elle chercha son téléphone portable dans sa poche, mais seulement elle oublia un détail, elle avait laissé son téléphone sur la table un peu plus loin. Alors elle se guida à l’aide de ses sens, elle se fiait aux bruits, elle entendait tapoter dans tous les sens, quelques mots similaires. Sa collègue paniquait ? Elle avait peur du noir ? Cela lui rappelait son frère lorsqu’il était plus jeune, il avait une peur bleue du noir et pour le réconforter et surtout l’apaiser, elle le prenait contre elle et elle lui parlait. Les bruits de tapotement devenaient plus proches encore, Risa se mit sur ses genoux et avança doucement en tendant sa main et elle finit par rencontra l’autre main de sa collègue.  

« Ajisai-sensei ? »

Elle la sentait trembler, elle avait peur. Alors l’instinct fraternel de Risa se révéla, peut-être un peu son instinct maternel également qui commençait à émerger. Elle décida de s’approcher et en étant toujours assise sur en s’appuyant sur ses jambes et ses genoux, elle prit sa collègue contre elle. Elle avait une main dans sa chevelure, pour la maintenir contre elle et l’autre dans son dos. Elle sentirait certainement son ventre imposant, son bébé, mais au moins, elle pouvait la rassurer. Elle avait contre elle deux êtres, sa gentillesse dépasse parfois l’entendement humain, mais elle voulait l’aider, malgré le fait qu’elle soit froide avec elle, elle n’est pas rancunière.  Elle reprit d’une voix douce, tentant d’apaiser sa collègue.

« Ne craignez rien … je suis là … il ne vous arrivera rien … »

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MessageSujet: Re: Black out [ PV : Risa Watanabe ]   Black out [ PV : Risa Watanabe ] EmptyJeu 7 Juil - 23:05


Black Out |  FEAT Risa Watanabe


Son esprit lui ordonnait de se calmer mais elle en était bien incapable. Elle avait beau regarder de tous les côtés, aucune source de lumière n'était présente. La jeune femme était comme emprisonnée ; elle faisait face à un mur obscur. Sa tête commençait à tourner et elle perdait le sens de l'orientation.

Son imagination commençait à lui jouer des tours. Toutes les intrigues de ses romans policiers lui revenaient. Des images des monstres de films d'horreur dansaient dans son esprit. De plus, d'où venait cette subite panne de courant ? Quelqu'un se cachait peut-être derrière les étagères et attendait le bon moment pour s'en prendre à elles ? La peur atteignit son apogée lorsqu'elle entendit quelqu'un se mouvoir juste à côté d'elle.


« Ajisai-sensei ? »

La personne attrapa doucement sa main et Sai fut rassurée en entendant sa voix. Ce n'était pas un inconnu psychopathe, seulement l'infirmière. Elle se sentit soudain tirée en avant, toujours dans une délicatesse incroyable. Si elle n'était pas dans cet état, sa collègue se serait prit un rejet magistral. Une gifle, peut-être ? En tous cas, Sai se laissa aller dans ses bras. Une vague de bienveillance l'avait enveloppée. Elle n'avait jamais ressentit un sentiment si pur et spontané et avait envie de rester ainsi pour toujours.

« Ne craignez rien… je suis là… il ne vous arrivera rien… »

La psychologue commença à pleurer en silence, évacuant le stress qu'elle venait d'emmagasiner. Il faisait toujours noir dans cette petite salle, mais elle l'oubliait à mesure que le temps passait. Ses yeux étaient clos et elle écoutait le battement de cœur de sa sauveuse. En plus, elle sentait bon. Cette proximité changea quelque peu l'avis de Sai envers Risa ; elle la pensait simplement naïve et simple, elle est en réalité une personne sincèrement attentionnée. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu de personne comme cela. Peut-être parce qu'elle s'était trop renfermée dans sa carapace ? Elle devrait essayer de s'ouvrir à nouveaux aux autres, mais elle avait bien trop peur. Peur de se faire manipulée une nouvelle fois, peur d'accorder sa confiance à quelqu'un qui ne le valait pas. Peur de perdre une seconde fois toute confiance en elle.

Pourtant, elle ne ressentait aucune hypocrisie ou faux-semblant chez l'infirmière. Sai regretterait presque toutes les piques qu'elle lui avait lancées. Elle avait toujours été si froide avec pourtant elle était en train de la rassurer comme elle le pouvait. Peut-on être plus gentil que cela ? Pour la première fois depuis longtemps, elle avait montré son côté sensible. Alors pour la première fois depuis longtemps, elle s'autorisa à enlacer quelqu'un.

« Merci…, susurra-t-elle, Votre gentillesse vous perdra... »

Elle avait du mal à parler à cause de gorge nouée, mais elle ne pouvait pas se permettre de ne pas la remercier. Elle était un bloc de glace, mais avait tout de même un sens moral et une bonne éducation. Enfin calmée, elle reprit la parole, dans la même position, les yeux toujours fermés.

« C'est pour quand ?, elle tapota le ventre rond de la brune, Il ne faudrait pas qu'il reçoive d'ondes trop négatives, faites attention à vous. »

Elle-même ne comprenait pas pourquoi elle disait cela, tout d'un coup. Mais qu'importe. Sai avait toujours été quelqu'un de franc envers les gens et ses sentiments ; elle détestait réfléchir avant d'agir. De plus, se rapprocher d'elle ne la dérangeait pas plus que cela, à présent. Sans trop savoir pourquoi, elle avait à présent l'impression qu'elle pouvait lui faire confiance.
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MessageSujet: Re: Black out [ PV : Risa Watanabe ]   Black out [ PV : Risa Watanabe ] EmptyDim 10 Juil - 19:29

Black out- As-tu peur du noir ? -

Hinako

Risa

L’infirmière avait contre sa collègue totalement apeurée par le noir. Elle caressait doucement sa chevelure comme elle aurait pu le faire à sa petite sœur. Bien que sa collègue lui avait jeté énormément de pics, Risa n’en tenait pas compte, sa gentillesse dépassait tout ce que l’Homme pouvait imaginer. Elle sentait son être sangloter contre elle, elle n’aurait jamais cru que sa collègue pouvait être aussi fragile. Après tout elle la voyait tout le temps hausser le ton, elle voyait une femme autoritaire, sûre d’elle, mais finalement au fond d’elle, c’est une demoiselle que l’on peut briser d’un claquement de doigt. En entendant les dires de cette dernière Risa ne put s’empêcher de sourire. Elle le savait, elle était trop gentille. Jadis, sa mère lui avait dit « Ma fille, ta gentillesse te perdra. ». Elle a toujours été comme ça, elle s’inquiète pour les autres et non pour elle, elle viendra en aide à quiconque, même si elle-même a besoin d’aide. Certains diront qu’elle sacrifie son propre bonheur au profit des autres, c’est entièrement vrai. Risa se fiche de son bonheur, au fond d’elle, elle aimerait pouvoir connaitre le vrai bonheur dans tous les domaines et pourtant elle continu d’agir ainsi, elle fait obstacle à son propre bonheur.

Mais ici, c’était différent, elle aidait sa collègue parce que elle aimerait pouvoir être son amie. Risa ne compte pas énormément d’ami ici, elle a bien, deux, trois personnes avec qui discuter, mais elle n’a pas de réel ami. Ça a toujours été ainsi, même durant sa scolarité, elle croyait avoir des amis, alors que ces derniers la fréquentaient que par intérêt. Pour les devoirs, l’argent, c’était une très bonne poire cette autrichienne. Les légers tapotements de sa collègue sur son ventre la firent sortir de ses pensées et elle continuait de sourire. Finalement, c’est une femme très attentionnée, qui se soucis des autres. Finalement, elles pourront devenir amie, voir même meilleures amies, seul le temps nous le dira.

C’est vrai, son fils qui sommeille en elle arrivera dans quelques mois, elle le sentait bouger, donner des petits coups sur sa paroi abdominale. C’était une sensation très bizarre à décrire, mais ce n’était pas douloureux, à chaque fois que son fils bouge, Risa ne peut s’empêcher de sourire et de finalement jouer avec. Elle arrive parfois à lui attraper légèrement le bout de ses membres, ou alors elle essaie de le faire changer de place. Mais ce petit bonhomme est déjà une forte tête, Risa a beau le bouger, il reprend la même place, ça la fait toujours rire d’ailleurs. Elle reprit doucement.

« Pour Octobre si tout se passe bien. Ne vous en faites pas, il est à l’abri là où il est. Et je ferais attention à moi désormais, c'est promis.  »

Elle continuait de la consoler comme elle pouvait, elle caressait toujours doucement sa chevelure. Sa collègue avait toujours sa main sur le ventre de l’infirmière et finalement le petit ange commença à bouger. Ce n’était pas encore de très grands coups, mais on pouvait le sentir. Là, il cherchait une bonne place, son fils se tournait en elle, il cherche certainement une autre position pour dormir de nouveau. Parfois elle le sentait tapoter sa cavité abdominale avec sa petite main, c’est amusant. Risa ne se lasse pas d’être enceinte, elle découvre de nouvelles choses tous les jours avec son bébé et bizarrement, elle aimait bien cette sensation, porter la vie lui procure un bien fou. Elle reprit en riant légèrement.

« Eh bien … on dirait qu’il vous aime bien. »


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