Bonjour, toi. {pv Thusia. [terminé]

Ce son envahissait la bibliothèque, accompagné de bavardages chuchotés, formant une mélodieuse chanson ou un odieux brouhaha selon la sensibilité des oreilles qui l’écoutait.
Tous les élèves de troisième année ayant choisi l’option Littérature se trouvaient réunis dans la bibliothèque en ce moment. Certains discutaient entre eux, certains lisaient, d’autres encore ne faisaient qu’attendre.

Thusia était parmi ceux qui lisaient. Assit bien droit sur sa chaise, il feuilletait les cours précédents de l’option, les relisant pour une unième fois, cherchant encore vainement à mémoriser ce qu’il pouvait.
Les élèves présents ici, il les connaissait tous. S’il n’avait jamais vraiment discuté avec eux et même s’il n’avait jamais fait officiellement connaissance avec chacun d’entre eux, il connaissait leur nom et dans quelle classe ils étaient.

Le garçon travailleur n’avait pas manqué de remarquer que les élèves, bien que tous en même année, préféraient rester avec ceux qui étaient en même classe qu’eux. De même, avait-il vu ceux-ci évoluer en mesure des années, des jeunes personnes qui avaient changé de classe et s’étaient vu presque exilés de leur groupe précédent. Ainsi on pouvait facilement découper la bibliothèque et les endroits occupés par les élèves en plusieurs sections où chacune était occupée par une classe différente. Généralement, ces sections étaient toujours occupées par la même classe. De temps à autres, le classe C pouvait remarquer un élève aller s’installer dans une section avec une autre classe à cause d’une embrouille passagère ou autre.
C’était un comportement naturel que de préférer se retrouver avec ceux qu’on connait et malgré les 2 ans déjà passées ensemble, l’habitude reste.
Le faux-albinos, pour sa part, avait, dès la première année, choisi sa place et n’en avait pas bougé, malgré ces petits groupes. Cependant, les autres élèves de C s’étaient instinctivement rassemblés sur les places autour de la sienne, si bien qu’il ne pouvait pas prétendre n’appartenir à aucun groupe, même s’il communiquait peu avec les autres C.

Le professeur apparu à la porte et la classe se calma. Chacun était à sa place et les objets parasites qui n’avaient rien à faire en un tel cours avaient disparus. C’était là l’effet que provoquait le professeur. Il n’était pas méchant, mais tout de même sévère quand il le voulait bien. Sa simple aura lui suffisait à gagner le respect de ses élèves.
Au-delà de ça, il était assez bon et encourageant pour avoir su gagner l’affection de Thusia qui appréciait que l’on remarque son travail malgré ses difficultés. Et malgré le fait que c’était l’une des matières où il récoltait les pires notes.

C’était difficile pour le jeune homme d’exprimer ses ressentis, ses opinions. Il n’arrivait pas à s’exprimer justement, à utiliser les termes corrects pour transmettre l’exactitude de ses pensées. C’était un exercice difficile mais le garçon aux cheveux blancs savait où trouver des mots, des termes, des expressions qui pouvait convenir. Seulement il ne parvenait pas à les utiliser lorsque c’était nécessaire, malgré tous les efforts qu’il faisait.

Pendant le cours d’aujourd’hui, le professeur avait imposé un devoir à ses élèves. Celui-ci différait énormément des devoirs qu’il donnait d’habitude. Non pas par son sujet, une étude d’un sujet donné était commun, mais par le fait que celui-ci devait se traiter en binôme.
L’idée plaisait peu à Thusia qui avait l’habitude de faire ce genre de travail seul, mais il comprenait la démarche de son professeur. Confronter ses idées et ses analyses avec quelqu’un d’autre ne pouvait être que bénéfique.
Les différents binômes furent créés par l’enseignant. Il fut intéressant à l’albinos de remarquer qu’il choisissait soigneusement de mettre ensemble des élèves de classes différentes et qui n’avaient pas l’habitude de discuter ensemble. Peut-être voulait-il justement éviter une entente trop rapide et que chacun de ses élèves argumente et discute vraiment de son point de vue avec son binôme.
Il était également à noter que chacun des binômes était mixtes. Le sujet était bien approprié à cela, puisqu’il traitait des relations hommes-femmes.
Tous ces aspects mis ensemble piquaient l’intérêt du cancre aux cheveux blancs. À ses yeux, l’expérience semblait intéressante.

Son binôme avait également été décidé. Miho Asane serait sa partenaire pour cet exercice. C’était une élève de A, une compositeur. D’après ce qu’il en avait entendu dire, elle était plutôt douée. Thusia avait pu remarquer, au cours des années, qu’elle était plutôt timide et discrète et qu’elle n’aller pas beaucoup discuter avec les autres. Bien entendu, jamais ils ne s’étaient parlés.
En son fort intérieur, le faux-albinos enviait à cette jeune fille son originalité, son hétérochromie qui rendait ses yeux vairons. Jusqu’à preuve du contraire, c’était naturel. Alors que lui avait été obligé de se rendre original de lui-même, faute d’être né autrement que d’un banal affligeant. Encore aujourd’hui ça lui demandait beaucoup de travail.

Le professeur leur avait laissé le champ libre pour commencer leur travail. Miho s’était levée et approché de son partenaire de travail.
Sa timidité était palpable et n’échappait pas à Thusia, aussi mauvais en relations sociales soit-il. Lorsqu’elle le salua, ce fut avec un petit sourire timide. Il lui rendit un sourire éclatant qu’il garda lorsqu’elle rit. Rire ainsi à ce moment, c’était assez étrange, trouvait Thusia, mais il se garda de commentaire.

Lorsqu’elle eut terminé de parler, il se leva de sa chaise et lui fit un autre sourire.
« Vu que nous ne nous sommes jamais présenté formellement, enchanté me semble tout à faire approprié. Je suis bien heureux de pouvoir faire ce travail avec toi ! As-tu une idée de la manière dont tu souhaites procéder pour notre devoir ? »
Il essayait d’être le plus poli possible, mais travailler en binôme lui était assez difficile.

La rougeur des joues de la jeune Miho la faisait sembler des plus adorables. Si Thusia avait des difficultés à éprouver un quelconque autre sentiment que de la haine envers les femmes idoles, incluses les apprenties qui se trouvent dans cet établissement, il savait bien que la demoiselle en face de lui n’était pas une apprentie idole, mais plutôt une jeune compositrice. De ce fait il ne ressentait aucune animosité à son égard.
Cela ne voulait pas dire non plus qu’il éprouvait de la sympathie pour elle. Cette demoiselle étant une élève de A, donc forcément plus doué que lui, il ne pouvait s’empêcher de vouloir mettre un peu de distance émotionnelle entre eux deux.

Pour un tel travail en groupe, Thusia ne savait pas quoi faire. Il préférait travailler seul dans son coin, surtout sachant ses difficultés. Il ne voulait pas qu’on l’accuse d’avoir plombé ses camarades par son mauvais travail.
Aucune méthodologie ne lui venait à l’esprit. Il n’avait d’autre choix que de s’en remettre à son binôme. Un tel travail en groupe, avec quelqu’un qu’on ne connait pas en plus… Ce n’était pas aisé.
La compositrice, qui s’était assise en face de lui, lui proposa une façon de faire. La procédure serait de déjà noter tout ce qu’on pense du sujet, les idées qu’on se fait par rapport au sujet. S’il était question de parler de nos opinions à propos des relations homme-femme, ça pourrait le faire, mais là il s’agit davantage d’une étude.
« Peut-être pourrions-nous commencer par là, donner en introduction nos idées préconçues, en conclusion infirmer ou confirmer nos idées avec les recherches que nous aurions faites et expliquées dans le corps du devoir ? »
C’était une proposition. Thusia n’était pas bien sûr que ça puisse convenir, mais c’est là un plan courant et l’idée de son binôme avait été le point de départ de cette réflexion.

La proposition du garçon aux cheveux blancs semblait surprendre la demoiselle aux yeux vairons. Ça et son sourire admirateur acheva de gêner Thusia dont le rouge n’hésita pas à monter aux joues. En prenant conscience, il détourna le regard un instant. Il n’arrivait pas à comprendre comment on pouvait exprimer une telle admiration à son égard, surtout qu’il n’avait rien fait de particulier ! Au fond de lui, il aimait ça. C’était un sentiment qu’il avait toujours voulu susciter.
La proximité entre les deux élèves de troisième année augmenta, ce qui ne plaisait pas au garçon du binôme. Celui-ci recula légèrement, remettant une distance convenable entre eux deux. Il était droit sur sa chaise, ses mains touchant à peine légèrement la table.

Miho lui demanda des idées. Cependant, Thusia n’en avait aucune. Ça faisait longtemps qu’il n’avait plus lu des livres de sa propre initiative, seulement les ouvrages qui lui avaient été imposés par l’école. Depuis son entrée à Saotome, il avait mis de côté ses loisirs pour se concentrer exclusivement sur son travail. De ce fait, il était bien incapable de se rappeler de quoi que ce soit par rapport aux livres qu’il avait déjà lu sans avoir à mettre plusieurs minutes de réflexions dans l’acte.
Alors qu’il tentait d’explorer sa mémoire, la compositrice ajouta à sa question.
« Il va de soi que les relations dans un thriller ne seront pas les mêmes que dans une romance, » répondit-il sans réfléchir. « Dans un thriller il y aura plutôt une relation de protecteur/protégée voire de bourreau/victime alors que dans une romance ça sera toujours amant/amante. »
Il ne regardait pas Miho en disant ça, plongé dans ses réflexions, dont elle le tira en exprimant le même genre de raisonnement.

Alors il la regarda. Le volume sonore de sa voix baissait au fur et à mesure qu’elle avançait dans ses propres réflexions, mais Thusia ne voyait pas pourquoi. A ses yeux, ses réflexions étaient correctes.
« Tu n’as pas besoin d’avoir l’air si peu sûr de toi. Ce que tu dis est tout à fait correct. Prend confiance en toi ! » Il agrémenta ces trois phrases par un sourire, comme pour l’encourager. Cela va de soi que ce n’était qu’un encouragement de politesse.
« Cela te semble peut-être faux et éphémère, comme tu dis, mais il faut aussi comprendre que ce sont des situations qui sont faites pour emporter les lecteurs, pour leur plaire. De base ça peut être des situations qui se sont réellement passées ou qui peuvent se passer, mais très souvent ça a été exagéré, au point qu’en y pensant un peu on se rend bien compte que c’est faux. Mais ça n’enlève rien de la réalité de la situation initiale. »
Peut-être avait-il remarqué que sa réflexion l’avait rendu un peu triste, étrange, et qu’il avait alors voulu la réconforter un peu. Mais c’était inconscient, jamais il n’aurait fait ça de son plein gré, il s’en rendait compte. Peut-être au fond de lui avait-il un peu de sympathie pour cette demoiselle ?

« Peut-être pourrions-nous commencer par les genres littéraires, » dit-il comme pour couper court à ses propres réflexions. « Ce sera assurément plus simple que par les époques. Je ne crois pas qu’on ait tous les deux en tête des livres de toutes les époques. »
Il rit un peu à cette phrase, dans une tentative de paraître sympathique. Un travail en groupe de longue haleine comme celui-ci serait bien plus agréable s’il n’y avait pas du ressentiment et un minimum de sympathie.
« Peut-être pourrions-nous commencer par faire un tableau en mettant en colonne les époques et en ligne les genres et en remplissant chaque case avec ce que l’on sait. »
Il pensait que cette méthodologie pourrait fonctionner, donner un point de départ et voir où il fallait travailler.

Vraiment, la façon dont se comportait sa partenaire de travail gênait intensément Thusia. Elle avait l’air tellement heureux, tellement excité, presque trop admiratif sur ce que disait l’albinos. En soi l’admiration ne le dérangeait pas, au contraire, il appréciait ça. Mais il aurait préféré être adulé pour ses prestations scéniques plutôt que pour du travail scolaire.

A son excitation quant aux livres, il sourit. C’était l’un de ses rares sourires vrais. Une telle passion lui plaisait, surtout sachant qu’il avait la même. Malheureusement son sourire était teinté d’un peu de tristesse.
Il posa son avant-bras gauche sur la table et son coude droit, allant chercher l’arrière de sa nuque avec sa main droite.
« J’aime également beaucoup lire. Sinon je ne serais pas ici, dans cette option. Seulement… Depuis que je suis entré à Saotome, je n’ai plus trouvé l’occasion de lire autre chose que les lectures imposées par les cours. Je dois avouer que ça me manque… »

Pour l’idée de procéder du faux-albinos quant au travail, Miho trouvait que c’était une bonne idée, ce qui réchauffa un peu le cœur du garçon.
Alors elle commença à tracer le tableau sur la feuille et à le remplir. Thusia la laissa faire. S’il pouvait l’éviter, il préférait ne pas avoir à écrire, pour la majorité.
Cependant, il n’était pas contre d’aider un peu sa camarade.
« Oui, je pense qu’on peut les mettre aussi. Après tout, ça fait aussi parti des genres littéraires. Mais je dois avouer ne pas m’y connaitre en pièces ni en poèmes. »

Le visage de Miho perdait de son éclat tandis que Thusia parlait, et ça ne lui échappa pas. Ceci irritait un peu le faux albinos. Il n’aimait pas qu’on le prenne en pitié. S’il faisait ça, ce n’était pas son propre choix. Si ça ne portait pas ses fruits, ça ne pouvait être que par sa faute. La pitié des autres, il n’en voulait pas.

« Tu as probablement raison, » répondit-il un peu froidement, affichant un sourire faux. « Mais si je ne travaille pas assez, je n’arriverais jamais à m’améliorer. Je n’ai pas la chance de pouvoir me permettre du repos. »

Volontairement, Thusia ignora le murmure de la demoiselle, même s’il s’inscrivit tout de même dans son esprit. Piégé dans son propre cauchemar… Oui, il était probablement piéger, mais pas dans son cauchemar, plutôt dans le rêve qui devenait petit à petit cauchemar et qu’il s’acharnait à faire en sorte qu’il reste un rêve. Mais il en était conscient, le moindre petite laissé aller plongera probablement irrémédiablement son rêve en cauchemar.

Tandis que Miho se rapprochait un peu du garçon, il se redressa doucement, mettant un peu plus de distance même si la demoiselle elle-même l’avait fait. Elle devait avoir remarqué que sa proximité dérangeait un peu Thusia.

« Je te crois volontiers. Mais je n’ai jamais su être attiré par ces genres. Déchiffrer les poèmes est un peu trop difficile pour moi. »

La jeune compositrice avait l’air véritablement captivée par les poèmes. Il pouvait comprendre, mais c’était assez difficile pour lui de partager son enthousiasme.
Le désespoir se lu sur son visage lorsqu’elle lui dit qu’il devrait s’y intéresser davantage, que ça pourrait lui être utile. Il voulait bien le croire, mais il n’arrive pas à comprendre ce qui n’est pas explicite, comme dans les poèmes, et les pièces de théâtre… Il n’arrivait pas à s’y intéresser.

Juste après, Thusia eu le plaisir de pouvoir voir la demoiselle faire une petite représentation théâtrale. Elle s’était vraiment mise dans le personnage, même s’il ignorait quel personnage elle jouait. Ça l’impressionnait, mais Miho semblait très embarrassée par ce qu’elle avait fait.

« C’était bien. Tu es douée. »

Mais elle changea de sujet, retournant sur le sujet du travail.
« Il y a aussi la science-fiction, la biographie, le conte, bien sûr les histoires d’amour… Qu’est-ce qu’on peut avoir d’autres… ? Je crois qu’on a la majorité… Maintenant on pourrait compléter avec les œuvres qu’on connait et les types de relations… Tu as des propositions ? »

Les deux élèves avançaient dans leur travail en groupe. Ils ne travaillaient peut-être pas des plus efficacement, mais au moins ils s’étaient mis d’accord sur une façon de procéder.
Jusqu’à présent l’entente était cordiale, Thusia faisait de son mieux pour être aimable avec la demoiselle qui était son binôme.
Ils parvenaient à avancer dans leur travail en complétant les connaissances de l’autre et en le notant dans le tableau qu’ils avaient conjointement décidé d’utiliser comme moyen de réflexion.

Mais soudainement, entre deux discussions sur le sujet, Miho posa une question qui n’avait rien à voir avec le travail à accomplir, ce qui prit un peu le faux albinos au dépourvu.
« Ce qui m’a donné envie de devenir Idole ? » Il la regarda, étonné, avant de faire semblant de réfléchir, regardant en l’air pour simuler une réflexion, un regard sur le passé. « Huuuum… Je ne sais pas vraiment… Peut-être c’est l’influence des artistes que j’ai pu voir quand j’étais enfant… »
Il retourna son regard sur la demoiselle, lui souriant avec bonté.
« Je ne sais pas trop ce qui m’y a poussé. C’est une question que je ne me suis jamais pensé. »
Bien sûr, tout ceci était un mensonge. Ou du moins, la majorité. Cependant il n’avait aucune envie de dévoiler la vérité à une personne qui pouvait très bien se révéler être mauvaise pour sa progression.

« Puis-je te retourner une question similaire ? Quelle est la petite graine qui a fait de toi une compositrice avec un talent comme le tien ? »
Il montrait un vif intérêt, une curiosité presque réelle envers sa camarade, mais en réalité ça lui était égal. Il voulait juste se montrer agréable.
Ces discussions n’étaient pour lui que des entraînements à se montrer sous un bon jour.

Le compliment de Thusia avait fait mouche. Les joues de Miho s’étaient légèrement rougies. Elle niait cependant son talent, ce qui faisait ni chaud ni froid à l’albinos qui en ignorait l’étendue. C’était juste un compliment en l’air.

La réponse à la question, de la part de la demoiselle, était profonde est sincère, pas comme celle du jeune homme. D’une certaine façon, elle toucha le toucha.
Des sentiments, hein ? À force, il avait oublié que la musique provoquait des sentiments. Avec son acharnement, la musique n’était devenue que peine et souffrance. Peut-être devrait-il se recentrer, recentrer son but, recentrer son parcours.
Quelque chose en lui s’était ébranlé, mais il ne savait pas quoi. Il se dit qu’il y réfléchirait plus tard, s’il avait le temps.

« C’est vrai, tu as bien raison. La musique est une chose magique, un magnifique vecteur et provocateur de sentiments. » Il continua, plus bas, comme pour lui-même. « C’est bien vrai… Je crois que je l’avais oublié… »

Chagriné par ses propres pensées, Thusia se replongea dans l’exercice. Le binôme avança convenablement dans son travail, et à la fin du cours, ils avaient un travail qu’ils espéraient complet qu’ils purent rendre à leur professeur.

« C’était un plaisir de pouvoir travailler avec toi, » dit le faux-albinos à sa camarade aux yeux vairons avec un sourire alors qu’ils étaient sur le point de se séparer à la sortie de la bibliothèque.
« Au revoir, à la prochaine. » Il s’inclina légèrement avant de quitter la bibliothèque. Il espérait avoir donné bonne impression à la demoiselle et se doutait que les prochains cours de l’option les verraient discuter un peu plus ensemble.