Sujet: Une première approche [PV Ephraïm] Mar 29 Oct - 20:07
Une première approche Je vous plait?
Une journée banale commencer encore aujourd'hui pour notre jeune étudiant, des cours, des évaluations enfin aujourd'hui il n'en avait qu'une en anglais et Eliot étant à moitié anglais, il ne révise jamais ses cours d'anglais et par fois il se fait prendre à son propre jeu. La semaine dernière par exemple son professeur l'avait interroger au sujet d'un texte que les élèves avaient à lire la veille, Eliot ne l'avait pas lu et pour cause il était trop occupé à se dépenser avec quelques camarades, enfin c'était son point de vue et cela lui a coûter un zéro et une heure de colle. Eliot n'avait jamais eu autant d'heure de colle, mais il faut dire que le jeune homme fait tout pour les avoirs.
Le jeune homme quitta son dortoir avec son nouveau colocataire, car Eliot avait eu quelques soucis avec le dernier. Aujourd'hui il avait majoritairement que des cours d'anglais il en avait une en première heure le matin et deux de 15 h à 17h ce qui clôturer en beauté sa journée. Le jeune étudiant était installé à sa place habituelle quatrième rang à gauche près de la fenêtre, d'ailleurs cela lui arriver de passer son heure à regarder dehors. Une fois le professeur arriver, tout le monde prit sa trousse et attendit patiemment la feuille de contrôle qui durer une heure. Lorsque le professeur autorisa tout le monde à retourner sa feuille, Eliot fixa toute les consignes, le premier exercice était du vocabulaire et le reste de la traduction, il ne fallut que cinq minutes pour finir le premier exercice et le deuxième lui a prit dix minutes, mais sur deux phrases il manquait un mot qui sont "adorer" et "aimer". Eliot ne ré-écrit jamais ses mots car il les trouvent pathétiques. Une fois terminer Eliot retourna sa feuille, la repoussa au coin de la table et attendu en regardant par la fenêtre, de temps à autre il jetait un regard sur son professeur qui lui plaisait affreusement et parfois ce dernier regarder notre étudiant, c'était toujours comme ça lorsque Eliot finissait un devoir rapidement ce dernier le regarder, l'observer, mais sinon aucun regard ne se déposer sur notre étudiant.
Une fois la journée terminer Eliot s'empressa de ranger ses affaires et de se diriger vers sa chambre pour se changer, étant donner que les internes rentraient dans leurs chambres et les externes chez eux, Eliot pouvait se permettre de se mettre "à l'aise" il se détacha les cheveux, laissant alors sa longue chevelure raide valser au moindre de ses mouvements, il enfila un slim noir, des converses de la même couleur et un t-shirt avec des motifs turquoise. Une fois dans cette tenue il s'empressa d'aller à sa salle préférée,il n 'y avait plus personne à cette heure si, alors il avait prit l'habitude de venir régulièrement dans la salle de musique pour jouer soit du violon soit du piano. Mais une fois arriver derrière la porte il fut très étonné, une personne était dans la salle et jouer du piano et cette personne était assez douée, il poussa légèrement la porte pour déjà l'observer et il s'agissait de son professeur d'anglais, Eliot n'arrivait pas à le croire. Il pénétra en silence dans la pièce de façon à ce que son professeur ne l'entende pas et il attendu que sa mélodie soit finie pour finalement s'approcher et se mettre à côté de lui, Eliot pencha légèrement sa tête sur le côté.
« Sensei, j'ignorais que vous jouez aussi bien du piano, c'était magnifique vraiment.»
Eliot s'installa à côté de son professeur et le regarda avec un sourire aux lèvres et la tête légèrement penché, son torse était donc recouvert par un côté de ses cheveux.
« Vous ne venez pas souvent ici, je ne vous ai jamais vu avant dans cette salle.»
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mar 29 Oct - 21:30
Ses doigts commencèrent lentement à courir sur les touches de l'instrument qui lui faisait face. Le rythme lent le berçait et, se laissant entraîné par cet air qu'il connaissait par cœur, il ferma les paupières. Il n'avait jamais eu besoin de visuel pour jouer ce morceau. Il était inscrit en lui, figé dans son cœur comme un éclat de verre qui aurait transpercé sa fine peau. La musique l'habitait. Cela n'avait rien à voir avec les autres mélodies qu'il avait pu jouer par le passé. Non, rien à voir. Il ouvrit les yeux et baissa le regard vers ses mains. Des mains qui n'avaient fait que répandre la peine sur son passage jusqu'à aujourd'hui. Parfois, il se demandait comment il pouvait encore se regarder dans un miroir. Lui, le monstre sans cœur. Il inspira profondément et remarqua en expirant que son corps tremblait légèrement. Sa gorge était serrée et une sorte de boule au ventre l'empêchait d'être à l'aise à l'entente de ces notes qui lui rappelaient tant de choses. Il ne devait pas pleurer. Il se l'interdisait, mais cela semblait à chaque fois plus fort que lui. Il faut dire que l'émotion était grande. Depuis combien de temps n'avait-il pas entendu ou joué ce morceau ? Des mois ? Peut-être des années ? Il avait perdu la notion du temps dans cette académie. Plus rien n'avait d'importance et une monotone routine venait de s'installer dans sa vie. Levant le visage vers le plafond de la salle, il déglutit. Une vie qui n'avait rien à envier à la précédente et qui, pourtant, devait s'inscrire comme meilleure dans sa mémoire. Il soupira. Comment pouvait-il espérer être heureux ici tout en sachant que sa vie même n'était qu'un amas de remords et de regrets. Il regardait ses mains avec cette impression qu'il s'agissait là des mains d'un autre. Il aurait voulu arrêter là, ne pas continuer à se remémorer la partition de sa vie, saisir ses maigres affaires qui pourrissaient dans un coin de la salle et partir, le plus rapidement possible, mais il en était incapable. Tout simplement incapable.
Il laissa alors son esprit dériver, faire un petit bond dans l'espace et naviguer dans la campagne londonienne. Il se revit, gamin. Une des meilleures périodes de sa vie, où insouciance et le jeu avaient un tout autre sens. Ces moments-là s'effaçaient doucement et sa mémoire lui faisait défaut. Il ne voulait pas les oublier, mais ne semblait pas pouvoir s'en empêcher. Tirer un trait sur le passé devenait inévitable, peut-être même vital, s'il voulait continuer. Il cru alors entendre un bruit dans cette pièce où il était seul, mais, persuadé qu'il s'agissait là de son imagination, continua sur sa lancée. Il se revit, un peu plus vieux, à son premier coup de cœur. Il se mit à fredonner. Il n'avait pas oublié les paroles. Sa première composition. Il se mordit la lèvre inférieure. Son premier instrument. Une larme roula doucement sur sa joue. Son premier baiser. Il s'arrêta de respirer quelques secondes. Puis, vint s'imposer à ses yeux la femme de sa vie. Il secoua négativement la tête pour chasser ces images qui le terrifiaient et les quelques larmes qui perlaient dans ses yeux. Ses grands yeux sombres, trop souvent vides d'émotions. Il était exactement dans la mesure, mais laissa les dernières notes résonner un peu plus longtemps. Un délice pour les tympans, une torture pour son être. Il laissa ses doigts caresser les dernières blanches, mais ne marqua pas la note finale. C'était une habitude qu'il avait prise, en souvenir des moments de bonheur qu'il voulait voir continuer à vivre. C'est là, à ce moment précis, que la voix masculine de l'un de ses élèves le fit sursauter. Il tourna vivement le visage pour découvrir Eliot Simmons, installé juste à côté de lui, souriant comme si de rien n'était.
Que... Qu'est-ce que tu fous ici toi ! Pas très subtil et, surtout, prononcé en anglais, mais il n'avait rien trouvé de mieux. Dans son état de surprise, il allait d'ailleurs continuer à utiliser l'anglais. De toute façon, il savait que ce gamin le comprendrait parfaitement. Il se sentait donc pris au piège, prisonnier, dans l'impossibilité de s'en sortir indemne. Pourquoi était-il ici celui-là ? Que voulait-il ? Il n'avait pourtant rien, strictement rien à faire là ! Enfin, cela était faux. Il était dans son droit et Ephraïm ne pouvait lui en vouloir pour ça. Cependant, même sans raison matérielle ou officielle d'être venu ici alors qu'il y était, il ne pouvait s'empêcher de ressentir à son égard une grande vague de colère. Il ne se fit pas prier pour le lui dire. T'as rien à faire là ! Putain. Il se leva brutalement et fit quelques pas en arrière. Fuir devant un élève ? Lamentable. D'ailleurs, pour essayer de sauver un minimum d'honneur et de préserver son image, il passa nerveusement le dos de sa main sur ses yeux pour en retirer les dernières larmes qui pouvaient s'y trouver et fronça les sourcils, visiblement énervé. Il secoua négativement le visage et s'approcha de son élève, avant de le saisir par le col de son tee-shirt, le forçant à le fixer droit dans les yeux. En fait, il ne le voyait plus comme un élève, mais comme un gamin nuisible. Une vermine qui venait de trouver l'un de ses points faibles et avait désormais des armes contre lui. Une vermine qui venait de pénétrer sa bulle d'intimité et sa carapace, sans demander l'autorisation. Une vermine qui, malgré elle, venait d'entrer dans sa vie. T'as pas intérêt à parler à tes ''petits camarades'' de ce que tu as vu, c'est clair ? Je t’interdis d'en parler... Sentant sa voix perdre de sa fermeté, il relâcha son élève et passa une main dans ses cheveux, faisant de nouveau un pas en arrière. Se rendant compte de ce qu'il venait de faire et des conséquences que cela pourrait avoir sur sa carrière, il jura entre ses dents et laissa ses bras retomber mollement le long de son corps. Excuse-moi, je... Je suis désolé. Il lui tourna le dos, prêt à récupérer ses affaires et partir.
Eliot Simmons
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mar 29 Oct - 22:36
Une première approche Je vous plait?
Eliot n'avait pas remarquer immédiatement que son professeur avait des traces de larme sur son visage, son visage n'affichait plus son sourire, il se demander bien ce qu'il avait, mais comme il aurait put s'en douté sa présence n'était pas la bienvenue.
«Que... Qu'est-ce que tu fous ici toi ! T'as rien à faire là ! Putain»
C'était de l'anglais, mais Eliot comprenait absolument tout, le voyant se reculer, ce dernier c'était lever de sa place fixant alors son professeur avec un regard un peu plus noir, il n'aimait la façon dont il lui parler et cela se sentait dans le ton de sa voix.
« Aux dernières nouvelles cette salle ne vous appartiens pas. Je fais ce que je veux donc.»
Eliot était rester poli, il ne le tutoyer pas, mais rien ne l'en n'empêcher, au début il crut que son professeur aller fuir comme un lâche, mais non loin de là, ce dernier s'approcha d'Eliot et le saisi par le col de son t-shirt, dans un premier temps Eliot ouvra un peu plus ses paupières, mais retrouva un regard haineux et écouta attentivement ce qu'allait lui dire son professeur.
«T'as pas intérêt à parler à tes ''petits camarades'' de ce que tu as vu, c'est clair ? Je t’interdis d'en parler... »
Eliot croyait qu'il allait lever la main sur lui, ce qui aurait était la plus grosse erreur de sa vie, mais ce dernier le lâcha et se recula encore pour s'excuser.
«Excuse-moi, je... Je suis désolé.»
Eliot passa une main sur son cou en fermant les yeux et les ouvrit pour reprendre la parole.
« Hn rien à faire de vos excuses, vous auriez du vous défouler après tout une marque de plus ou une marque de moins, qu'est-ce que ça change ?»
Il est vrai que Eliot avait toujours des marques sur son corps, des marques de tortures la plupart, des brûlures de cigarettes, des bleus dû à des coups et lorsque Eliot était mal moralement cela lui arriver de se coupé au niveau du poignet, mais actuellement il n'en avait pas. Eliot eu un léger petit rire, il voyait son professeur partir, mais il avait une idée derrière la tête pour le faire rester et peut-être le faire siens, il s'installa au piano et repris après un autre rire.
« Cela va être drôle lorsque je vais tout leur raconter, je pense qu'ils le répéteront et ça ira jusqu'aux oreilles de l'administration, c'est assez drôle comme jeu je trouve.»
N'attendant aucune réponse de son professeur il posa ses doigts sur des touches du piano et commença à jouer une mélodie qui était très connue en Europe, un peu moins au Japon.
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mar 29 Oct - 22:57
Eliot Simmons avait raison. Sur toute la ligne. Ses excuses n'avaient aucune valeur, pas plus que ses paroles d'ailleurs. Ephraïm se stoppa et ferma les yeux, poings serrés. Il s'insulta intérieurement pour cette nouvelle erreur dans son parcours déjà fort mouvementé et cabossé. Mais il était trop tard pour s'empêcher d'agir et impossible de reculer, de faire marche arrière. Il ne lui restait plus qu'une option, qui au fond résumait bien sa vie : fuir. Fuir, sortir vite de cette salle pour ne pas y remettre les pieds avant longtemps. Très longtemps. Il venait d'ailleurs de saisir son blouson quand la voix de son élève s'éleva une nouvelle fois, après un rire qui le fit légèrement frissonner, pour en avoir déjà entendu des semblables. Un ricanement qui pouvait glacer le sang et qui, dans le cas présent, figea le professeur, alors que sa main se trouvait déjà sur la poignée de la porte.
Qu-quoi..? Il se tourna lentement vers le garçon alors que celui-ci se mettait à jouer. Admirablement bien, d'ailleurs, mais, trop perturbé par ses paroles, le jeune adulte ne parvint pas à apprécier la mélodie à sa juste valeur. Il lâcha ses affaires au sol et appuya son dos contre le mur, les dents serrées. Il avait fauté, il le reconnaissait, mais ce garçon ferait-il ça ? Ne pouvait-il pas simplement lui pardonner son erreur ou oublier ce petit geste déplacé ? Ainsi que l'insulte et le tutoiement, bien sûr. Hum. Ephraïm soupira. Il s'agissait d'Eliot Simmons. Il ne pouvait pas s'attendre à quelqu'un de respectable, au vu de sa réputation, qui était parvenue jusqu'aux oreilles même des professeurs. Il attendit en silence que le morceau s'achève et, quand il eut terminé, il inspira profondément et prit parole d'une voix froide. Un jeu ? Ce n'est pas un jeu, jeune homme, c'est de ma carrière qu'il est question. Oh bien sûr, un gamin comme toi ne doit pas comprendre le sens ou l'importance de ce mot, mais je te demande au moins d'essayer. J'ai besoin de ce boulot. Il détestait devoir s'excuser ou se justifier et chaque mot lui coûtait vraiment. Je me suis excusé, d'accord, j'ai dit que j'étais désolé. Qu'est-ce que tu veux de plus ? Qu'est-ce qui pourrait t'empêcher de... Oh merde. Sa voix se fit plus forte, plus menaçante. Il franchit les quelques pas qui le séparaient du garçon et croisa son regard, se plongeant dans ses yeux clairs. Je ne vais pas laisser un gamin comme toi me faire chanter. Il croisa les bras sur son torse.
Eliot Simmons
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mar 29 Oct - 23:27
Une première approche Je vous plait?
Sa mélodie venait de terminer et à croire que son professeur ne l'avait même pas écouter ce qui décevait notre jeune étudiant, mais après tout Eliot l'avait légèrement provoquer c'est normal qu'il n'ait rien écouter. Le jeune homme se retourna en restant assis pour faire face à son professeur.
«Un jeu ? Ce n'est pas un jeu, jeune homme, c'est de ma carrière qu'il est question. Oh bien sûr, un gamin comme toi ne dois pas comprendre le sens ou l'importance de ce mot, mais je te demande au moins d'essayer. J'ai besoin de ce boulot.»
Eliot savait que ce n'était pas un jeu, cela n'était qu'une phrase pour qu'il reste et ne parte pas comme un voleur. Eliot lui même connaissait cela, il avait besoin de son boulot pour vivre correctement et aider sa mère par la même occasion. Même sa soeur avait trouver un boulot, d'ailleurs Eliot ne connaissait pas la nature de son travail, elle ne lui a jamais parler de son boulot. Eliot le fixa et prit une voix plutôt sérieuse, mais à la fois distante.
« Le gamin comme vous dites comprend l'importance de ce mot. Vous croyez peut-être que vous êtes les seul à travailler pour survivre dans ce monde de merde, hein?!»
Eliot s'exprimait en anglais, chose qui n'est pas rare pour lui, il avait un bel accent britannique,son regard était haineux envers son professeur, mais il gardait tout de même l'idée du fait qu'il le voulait pour lui, il écouta ce que son professeur avait à dire.
«Je me suis excusé, d'accord, j'ai dit que j'étais désolé. Qu'est-ce que tu veux de plus ? Qu'est-ce qui pourrait t'empêcher de... Oh merde.»
Il s'approcha d'Eliot et le fixa du regard et fit raisonner sa voix dans la pièce.
«Je ne vais pas laisser un gamin comme toi me faire chanter.»
Il croisa les bras, Eliot esquissa un sourire avant de se lever et de le regarder, certes il était plus grand que lui, mais il ne l'intimider pas. Il savait que tout le monde connaissait sa réputation, mais lorsque l'on connait bien Eliot, on peut facilement s'apercevoir qu'il est légèrement différents de ce que l'on dit. Eliot s'approcha de lui, ils étaient très proches, mais Eliot ne pensait pas à autre chose il était plus que sérieux.
« Ce que je voudrais de plus? De l'intérêt ! Je voudrais qu'on me porte plus d'intérêt que maintenant ! Oh, mais ne vous en faites pas votre petite erreur sera réglée, je ne dirais rien puisque je ne saurez certainement plus là...»
Son déséquilibre psychologique revenait, toujours après un événement assez fort, cela lui arrive très fréquemment en ce moment. En serrant les dents, Eliot se retourna et se dirigea vers l'encadrement de la fenêtre et s'y installa, laissant le soleil embellir son corps.
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mar 29 Oct - 23:46
Nouveau point pour le jeune garçon. Il faut dire que l'adolescent parvenait à trouver exactement les mots pour répondre à son professeur. Ce qui permit à ce dernier d'en apprendre un peu plus sur son élève. Lui aussi travaillait pour gagner un peu d'argent ? Mais, à son âge, n'était-ce pas uniquement pour avoir plus d'argent de poche et se payer quelconques affaires, comme de beaux vêtements ou une moto ? Ephraïm ne chercha pas à comprendre, il n'en voyait pas l'intérêt, n'était en aucun cas responsable de la situation financière d'Eliot et ne voulait pas l'être. Il remarqua par ailleurs ce semblant d'animosité contre le monde lui-même, mais il ne releva pas, considérant le jeune homme comme quelqu'un de tout à fait banal à Saotome, mal dans sa peau comme tant d'autres. Une mode qui passerait bien vite. Les jeunes étaient tous comme ça et il ne voyait pas en quoi celui-ci serait différent.
Il l'écouta en silence. Que pouvait-il dire, de toute manière ? Une demande aussi légitime ne pouvait être contre-dite. De l'attention. De l'intérêt. Lui aussi, en avait beaucoup demandé, sans jamais parvenir à l'obtenir ou du moins, jamais à la hauteur de ses attentes. Il l'écouta donc. Jusqu'au bout. Et quand son élève acheva son petit discours il soupira et passa une main sur sa nuque. Il avait été égoïste sur le coup et s'était laissé emporter par ses émotions. Il se fit la promesse de ne pas recommencer et, à cette pensée, son visage pâle redevint aussi inexpressif qu'à l'accoutumée. Bon. Il laissa ses bras tomber le long de son corps et s'avança doucement vers Eliot. Arrivé côté de lui, il appuya son épaule contre le mur, le corps tourné vers le jeune homme et regarda l'extérieur. En tant que professeur, il se devait d'essayer d'instaurer le dialogue. C'était ce qu'on attendait de lui et, dans le cas présent, c'était aussi la moindre des choses, après ce qu'il venait de se passer. Néanmoins, il resta distant. Si tu as des problèmes ou quelque chose qui ne va pas, tu dois en parler. A ton professeur principal ou à la psychologue. Enfin, il faut que tu en parles à quelqu'un. D'un regard en coin, il le fixa. Et que, éventuellement, tu prennes un peu ta vie en main. Il parlait bien évidemment des relations si célèbres de l'adolescent. Mais avait-il un mot à dire là-dedans ? Il en doutait, bien qu'à chaque fois qu'il fut question d'un corps "utilisé", Ephraïm répondait présent pour changer les choses.
Eliot Simmons
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mer 30 Oct - 0:14
Une première approche Je vous plait?
«Bon. Si tu as des problèmes ou quelque chose qui ne va pas, tu dois en parler. A ton professeur principal ou à la psychologue. Enfin, il faut que tu en parles à quelqu'un. Et qu'éventuellement, tu prennes un peu ta vie en main.»
Son professeur se trouver juste à côté de lui, appuyer contre le mur, il venait de se rendre compte qu'il avait dévoiler une petite partie de sa vie, mais au point où est arriver la conversation, il savait qu'il ne pouvait pas reculer. Pourquoi devrait-il raconter tout ce qu'il a endurer ? Et qu'elle était cette question stupide qu'il venait de lui poser? Eliot comprit bien vite qu'il faisait allusion à lui et ses partenaires, il continua de regarder par la fenêtre il ne jetait aucun regard à celui qui pourtant l'attirer.
« Cela changerait quoi? Je n'est pas l'intention de raconter quoi que se soit. Personne comprend les blessures ou les douleurs dans ce bas monde.»
Eliot se leva et fixa du regard son professeur.
« Et qu'est-ce que vous insinuez par "prendre ma vie en main"?! Quoique je pense avoir compris, alors le cercle enseignant connait ma fameuse réputation, de toute manière ils sont pires que moi, suffit de regarder les salles de cours le soir. »
Eliot eu un rire avant de regarder son professeur, Eliot est attirant et sait être persuasif quand il le faut, il était fort dans se domaine, il esquissa un sourire avant de se rapprocher de son professeur et de déposer son index sur son torse avant de descendre sa main vers la main de son professeur les laissant s’entrelacer.
« Mais peut-être désirez-vous m'avoir pour vous tout seul ? C'est peut-être pour ça que vous me faite ce reproche.»
Il abattait ses dernière cartes, il n'avait même pas embelli sa voix comme il le fait d'habitude, il regardait son professeur dans les yeux, un regard qui était attractif.
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mer 30 Oct - 0:28
Ephraïm soupira doucement. J'insinue que ce n'est pas en baisant avec toutes les personnes présentes dans ce lycée que tu parviendras à faire quelque chose de concret de ta vie. Je ne doute pas que tu sois quelqu'un de bien, mais il serait temps de le prouver. Quand à la vie personnelle des professeurs, elle ne te regarde p- Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le jeune Eliot s'approcha dangereusement près. Ephraïm baissa le regard vers lui et retint sa respiration. Était-il sérieux là ? Après les élèves, il s'attaquait désormais à l'un de ses professeurs ! Eliot ! Mais qu'est-ce que tu fais ! Peut-être espérait-il l'arrêter ainsi, mais cela ne fonctionna pas. Retirant vivement sa main, il repoussa le jeune homme en arrière. Trop fort sans doute, puisque ce dernier chuta au sol, sous le regard froid de son professeur.
Immédiatement, Ephraïm se baissa vers lui, calant une main dans son dos pour l'aider à se redresser et lui tendant la seconde, pour le relever, même si ses yeux sombres n'exprimaient aucune compassion. Décidément, avec cet élève là, il enchaînait les catastrophes. Il faut dire que cette situation avait été pour le moins embarrassante et, ce contact, électrique. Il chassa ces idées de son esprit et reprit, d'une voix adoucie, bien que toujours glaciale. Ça va, tu ne t'es pas fait mal ? Il croisa son regard et resta un instant immobile, penché au dessus d'Eliot, avant de reprendre. Je ne voulais pas te faire tomber. Je n'aurais pas dû m'emporter. C'est que tu es si... imprévisible. Ne recommence pas ça, cela pourrait t'attirer des ennuis. De graves ennuis. Au moins, il était sincère.
Eliot Simmons
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Sujet: Re: Une première approche [PV Ephraïm] Mer 30 Oct - 1:00
Une première approche Je vous plait?
«J'insinue que ce n'est pas en baisant avec toutes les personnes présentes dans ce lycée que tu parviendras à faire quelque chose de concret de ta vie. Je ne doute pas que tu sois quelqu'un de bien, mais il serait temps de le prouver. Quand à la vie personnelle des professeurs, elle ne te regarde p- Eliot ! Mais qu'est-ce que tu fais?»
Eliot allait amèrement regretter son geste, son professeur le repoussa, même un peu trop fort, ce dernier heurta le sol, l'étudiant serra les dents, il était retomber bien comme il faut, il avait une douleur dans le bassin et le bas du dos il laissa entendre.
« Aïe, ah putain c'est pas possible.»
Il avait repris une profonde inspiration, son professeur l'aida à se relever , la douleur ne partait pas, Eliot se tenait le bas du dos avec sa main droite pendant que son professeur lui parler.
«Ça va, tu ne t'es pas fait mal ? Je ne voulais pas te faire tomber. Je n'aurais pas dû m'emporter. C'est que tu es si... Imprévisible. Ne recommence pas ça, cela pourrait t'attirer des ennuis.»
Eliot se recula toujours en se tenant le bas du dos et le fixant du regard.
« Non, non je souffre ma mère, mais à part ça j'ai pas mal.»
Il reprit en passant sa main sous son t-shirt pour toucher son dos qui devait être légèrement rouge car ce dernier était chaud.
« Mais bordel qu'est-ce qu'on s'en tape des ennuis, c'est rien si on sait être discret ! »